Aquarelle: 3h de cours chaque semaine avec une aquarelliste chevronnĂ©e. Atelier CinĂ©ma: travaux pratiques, scĂ©narios, tournage, montage Atelier photo “PhotogĂ©nie”: 2h chaque semaine + sorties Ă  thĂšme. de fil en aiguilles : une matinĂ©e par semaine pour les passionnĂ©es de travaux d’aiguilles. Boutis, crochet, tricot, broderie LesrĂ©sultats des Ă©lections dans cette cirsconscription sont publiĂ©s sur la page du Vaucluse. Les habitants de ValrĂ©as ont choisi Marie-France Lorho comme dĂ©putĂ© avec 55,85%. Avec 44,15% des LĂ©diteur français, fondateur de la maison d'Ă©dition P.O.L., qui a publiĂ© des ouvrages de Georges Perec et Marguerite Duras, est mort Ă  73 ans mardi sur l'Ăźle de Marie-Galante, dans les TĂ©lĂ©chargezl'application du cinĂ©ma sur votre smartphone pour avoir toute la programmation toujours Ă  votre portĂ©e de main, et commander rapidement vos billets. Inscription Ă  la MĂ©tĂ©oVaucluse 84 : Retrouvez les prĂ©visions mĂ©tĂ©o Ă  15 jours dans le dĂ©partement ☌ AccĂ©dez Ă  la mĂ©tĂ©o des villes du dĂ©partement via notre carte interactive. MĂ©tĂ©o Vaucluse - PrĂ©visions mĂ©tĂ©o Vaucluse Ă  15 jours - TF1 Unesemaine de Vacances dans la magnifique vallĂ©e de l'Ubaye ou autant dire la vallĂ©e des cols Ă  +2000m !!! PremiĂšrement, je part le Lundi 21 Juillet 2014 de ValrĂ©as, 7h du matin, direction le Lac de Serre Poncon (en voiture bien sur), pause pique-nique + baignade au lac et l'on continu direction Barcelonnette, puis Jausiers et enfin la ladirection de ValrĂ©as pour nous retrouver Ă  10h30 devant le MUSEE DU CARTONNAGE, l’atelier cinĂ©ma, un tournoi de pĂ©tanque un apĂ©ro Les Ă©quipes seront constituĂ©es de 5 personnes, les dĂ©tails plus pratiques et prĂ©cis vous seront communiquĂ©s ultĂ©rieurement. Cerise sur le gĂąteau les 3 premiĂšres Ă©quipes recevront un prix !!! IntĂ©ressant !!! Vous lrc9v. Les Nuits de l'Enclave, du 15 au 25 juillet Ă  ValrĂ©as, Richerenches, Visan, Grillon et Saint-PantalĂ©on ‱ 15 juillet 2021⇒25 juillet 2021 ‱ Sur le territoire de l’enclave des papes, dans le Haut-Vaucluse, le théùtre enchante les nuits. Une annĂ©e a sautĂ© dans le vĂ©nĂ©rable palmarĂšs des Nuits de l’Enclave. 2021 devait ĂȘtre la 56e Ă©dition, mais voilĂ  qu’une certaine pandĂ©mie a empĂȘchĂ©, l’an dernier, la tenue du festival de théùtre orchestrĂ© par le Centre Dramatique Des Villages du Haut-Vaucluse CDDV. Cet Ă©tĂ© sera donc son 55e rendez-vous avec un public que Gilbert Barba et FrĂ©dĂ©ric Richaud, co-directeurs artistiques de la structure, entendent bien faire rĂȘver. C’est Ă  ClĂ©mentine CĂ©lariĂ© que reviendra l’honneur d’ouvrir la manifestation, seule en scĂšne avec les mots de Maupassant. Une vie, roman portĂ© au théùtre par Arnaud Denis, est l’histoire d’une femme prise dans le ressac de l’existence, qu’il imagine perdue au milieu d’un grenier de la mĂ©moire », et que la comĂ©dienne interprĂšte avec ferveur. D’autres adaptations de textes littĂ©raires sont au programme. La LĂ©gende du saint buveur, par exemple, nouvelle de l’écrivain autrichien Joseph Roth, publiĂ©e Ă  titre posthume, que Christophe Malavoy met en scĂšne. Il joue lui-mĂȘme AndrĂ©as, Ă©mouvant vagabond qui se dĂ©bat contre la boisson
 Un rĂ©cit d’autant plus fort que l’auteur Ă©tait lui-mĂȘme alcoolique incurable. Ou encore Le commissaire dans la truffiĂšre, de Pierre Magnan, transposĂ© sur les planches par Alain Ubaldi, qui y a trouvĂ© la Provence des petites gens et des grands sentiments ». Du théùtre
 mais pas que TrĂšs littĂ©raire Ă©galement, mĂȘme s’il ne s’agit pas d’une adaptation, une piĂšce historique de GĂ©rard Savoisien oĂč l’on retrouve Arnaud Denis Ă  la mise en scĂšne, sur les amours de Jean-Baptiste Poquelin et de Madeleine BĂ©jart. Vingt ans aprĂšs leur rencontre, MoliĂšre dĂ©cide d’épouser la fille de sa compagne, Armande. En 2019, Mademoiselle MoliĂšre a raflĂ© deux prix
 aux MoliĂšres meilleur spectacle du théùtre privĂ© et meilleure comĂ©dienne pour Anne Bouvier. Au CDDV, on aime le théùtre dans toutes ses dĂ©clinaisons, y compris quand il fricote avec d’autres disciplines. MĂȘme quand il ne dit mot. Les amoureux des clowns apprĂ©cieront la venue de Leandre Ribera, artiste sans paroles mais dont l’univers poĂ©tique est indĂ©niablement parlant Rien Ă  dire. Tandis que Sol bĂ©mol Cie dirke & fien tire rĂ©solument vers le cirque et la musique, le Begat Teater, lui aussi atypique, emmĂšnera son public, dotĂ© d’un sac Ă  dos sonore, dans un spectacle immersif Ă  ciel ouvert, La fille suspendue. GAËLLE CLOAREC Juin 2021 Les Nuits de l’Enclave 15 au 25 juillet Centre Dramatique des Villages Divers lieux, ValrĂ©as, Richerenches, Visan, Grillon, Saint-PantalĂ©on-les-Vignes 04 90 28 12 51 Coup de cƓur Une date Ă  ne pas manquer le 19 juillet Ă  Visan, Aurianne AbĂ©cassis lira TaĂŻga, un texte sur l’affaire Tarnac Lansmann Éditeur. En 2008, Julien Coupat est arrĂȘtĂ© avec neuf autres dangereux terroristes de l’ultragauche », suspectĂ©s d’avoir sabotĂ© des lignes de TGV. Un retentissant fiasco mĂ©diaco-politico-judiciaire soldĂ© par un non-lieu aprĂšs dix ans de procĂ©dures. La jeune auteure est laurĂ©ate du Prix Godot 2021, dĂ©cernĂ© par le CDDV. Un dispositif qui a pour objectif de sensibiliser les Ă©lĂšves de l’acadĂ©mie d’Aix-Marseille Ă  l’écriture théùtrale contemporaine, et implique Ă©tude des Ɠuvres en classe, lectures Ă  voix haute avec des comĂ©diens professionnels, rĂ©sidence de crĂ©ation, rencontre et dĂ©bat avec l’auteur. Cette annĂ©e Ă©taient Ă©galement en lice François Cervantes, pour Prison Possession, et Marie Dilasser, avec Blanche-Neige, histoire d’un Prince, tous deux publiĂ©s aux Ă©ditions Les solitaires intempestifs. Gratuit sur rĂ©servation. G. C. Photo Sol bĂ©mol Yannick Perrin Le cauchemar amĂ©ricain Ghost Song », nouveau film de Nicolas Peduzzi, projetĂ© Ă  Marseille en prĂ©sence du rĂ©alisateur Azuro Wrz -Avec Mathieu RozĂ©, Florence Loiret Caille et Yannick Choirat Les premiĂšres traces du chĂąteau datent du XIIIĂšme siĂšcle, mais sa version actuelle est l'oeuvre de l'entrepreneur cavaillonnais Bernard Moureau sur les plans de l’architecte avignonnais François Royer de la ValfeniĂšre pour Louis de Simiane. Elle date de 1639/1640. Une derniĂšre aile du chĂąteau a cependant Ă©tĂ© rajoutĂ©e vers 1780. En 1843, l'HĂŽtel de Simiane devient l'HĂŽtel de Ville de ValrĂ©as et le bureau de Poste. Le bĂątiment est classĂ© aux monuments historiques depuis 1913. Informations pratiques Tarifs Gratuit jusqu’à 7 ansPlein tarif adulte = 3€ / Pass Provence adulte = 2€Plein tarif -18 ans = 2€ / Pass Provence -18 ans = 1€Tarif groupe Ă  partir de 10 pers. = 2€CombinĂ© ChĂąteau de Simiane, Tour Ripert & Chapelle des PĂ©nitents Blancs Plein tarif adulte = 4€ / Pass Provence adulte = 3€ / Plein tarif -18 ans = 3€Le ChĂąteau de Simiane est partenaire de Vaucluse Provence de CB. Horaires d'Ă©tĂ© Ouvert 7 jours/7 jusqu’au 31 derniĂšre mise Ă  jour 18/07/2020 Livres PubliĂ© le 13/09/09 mis Ă  jour le 08/12/20 Partager Franz Bartelt n’est pas sĂ©rieux. Heureusement. Quand il lit ses propres textes dans certaines tavernes qui font office de librairie, il pouffe de rire. TroisiĂšme envolĂ©e Premier jour aprĂšs les vacances Un classique du retour de vacances, entendu cinquante fois depuis vingt ans. Je le reproduis ici sans en modifier un mot. Dialogue de touristes bronzĂ©s, une vĂ©ritable pĂ©riode d’éloquence, oyez. Au 15 aoĂ»t, on a bouffĂ© Ă  ValrĂ©as. Mais on a bien bouffĂ©. Incroyable, ce qu’on a bien bouffĂ©. En entrĂ©e, j’ai pris une salade de gĂ©siers au chĂšvre chaud. Y en avait comme ça ! T’entends ? Comme ça ! Je me suis mĂȘme dit qu’on n’arriverait pas au bout. Y rigolent pas lĂ -bas, sur le plan de la bouffe ! Ça faisait un repas ! – Tain
 – AprĂšs, y avait une cĂŽte de porc en sauce, avec des herbes et de la crĂšme. Accompagnement de pommes de terre rĂŽties. Mais Ă  volontĂ©. Attention rissolĂ©es dans le beurre. Avec des croĂ»tons Ă  l’ail. À tomber. C’est simple ça fondait. Tu te serais dĂ©jĂ  cru au dessert. Y z’ont le coup lĂ -bas. Une maniĂšre Ă  eux. Incroyable. – Tain
 – La salade. Le mĂ©lange de salades, hein, pas la bĂȘte laitue qui se torchonne dans la vinaigrette, non, lĂ  t’avais l’effort, l’attention, tu sentais qu’ils n’y avaient pas regardĂ©. On a beau dire, mais faut que ça soit gĂ©nĂ©reux aussi, la salade. Y avait de quoi, je te jure. On s’est mĂȘme regardĂ©s tous, les uns les autres, pas habituĂ©s Ă  des trucs pareils dans les Ardennes. On bouffe rien dans les Ardennes, comparĂ© Ă  lĂ -bas, rien du tout. C’est pas trois feuilles d’endive qui peuvent te remplir, non ! Et avec la salade, y avait le fromage, de toutes sortes, mais surtout des fromages de chez eux, Ă©videmment, mais en grande quantitĂ©, j’en pouvais plus, quand t’as bouffĂ© comme ça t’en peux plus, t’en peux plus, j’en pouvais plus, moi j’en pouvais plus, ah, ils font fort, les vaches ! – Tain
 – AprĂšs on a eu la tarte, le cafĂ©, la goutte, tout, vraiment la totale, la totale, on a repris de tout deux fois, parce qu’ils nous ont obligĂ©s et qu’on a pas su refuser, par diplomatie, quand on n’est pas chez soi, hein, mais avec ce qu’il y avait au dĂ©part, c’était assez, c’était mĂȘme trop, mais qu’est-ce que tu veux, dans le Midi, pour que ça soit bien, y faut que ça soit trop, faut que ça soit trop. – Tain
 – Et deux bouteilles de cĂŽtes-du-rhĂŽne chacun, du bon, hein. Mais si tu voulais du rosĂ©, t’avais du rosĂ©. Le rosĂ© bien frais, ça descend tout seul. Si tu le bois en mangeant, t’as rien, rien du tout, mĂȘme pas mal Ă  la tĂȘte, rien, rien, rien. Moi j’ai pris le rouge, parce que sur le porc et sur le fromage, le rouge c’est tout de mĂȘme plus corsĂ©. Moi le rosĂ©, je le vois plutĂŽt sur les salades de riz, sur les brochettes, sur les trucs avec des olives, ah oui ! Et puis, le rouge, lĂ , c’était du grand rouge, pas comme celui qu’on trouve par ici, du vin de pays, du vin fabriquĂ© sur place, avec les raisins des vignes que tu voyais autour, ça avait quasiment un goĂ»t de grand cru, un rĂ©gal, j’en ai jamais bu de meilleur, jamais ! – Tain
 – J’ai oubliĂ© de te dire qu’y avait eu l’apĂ©ro. Le pastis des familles, mon vieux, avec les cacahuĂštes et toutes les petites saloperies. Personnellement, j’y suis retournĂ© trois fois. Le pastis, ça se boit sans rĂ©flĂ©chir. C’est juste un plaisir pour se donner faim. Mais ils avaient laissĂ© la bouteille, hein. Si on avait voulu en reprendre, on Ă©tait libres, y avait mĂȘme pas Ă  demander, c’est comme ça, si t’as besoin tu te sers, y vĂ©rifient pas lĂ -bas, t’es en confiance ! – Tain
 – Cinq heures que ça a durĂ©. Le festin. L’ambiance et tout. Nous, on s’en fichait, c’était les femmes qui conduisaient, on s’était arrangĂ©s avant de partir, parce qu’on savait bien, quoi, tu peux pas dire que tu vas manger Ă  ValrĂ©as et que tu vas rien boire, c’est pas vrai, ça, c’est pas vrai, tu bois toujours un peu, mĂȘme raisonnable, tu bois un peu, alors tu vois bien, mĂȘme si c’est pas trop, trois pastis, deux bouteilles de cĂŽtes-du-rhĂŽne, deux-trois gouttes, t’es bien, je ne dis pas, t’es bien, mais t’es pas en Ă©tat de conduire, si tu te fais choper par les flics, tu y as droit. Moi j’étais bien, clair et tout, mais avec les contrĂŽles, maintenant, tu peux plus faire ce que tu veux. Du coup, comme on conduisait pas, Ă  la fin on s’est commandĂ© une bouteille de chĂąteauneuf. Les femmes, elles disaient ouh lĂ , ouh lĂ , heureusement que vous conduisez pas ! Et nous, on disait puisqu’on conduit pas, on en profite. On en a profitĂ©, je te jure. C’était bon. J’ai jamais vu ça. Jamais. – Tain
 – Et devine combien qu’on a payĂ©, devine, pour tout ce que je t’ai dit, y compris la bouteille de chĂąteauneuf qu’est venue en supplĂ©ment. Combien ? Dis un chiffre. Vas-y, dis un chiffre. – À mon avis, vous en avez eu pour une bouclette
 – Dis un chiffre. – Je sais pas. Deux-trois cents francs
 – Deux-trois cents francs, tu dis ? – À ce prix-lĂ , j’estime que ce ne serait pas encore trĂšs cher. – Ben, t’iras te rhabiller avec tes deux-trois cents francs
 Je vais te le dire, moi, ce qu’on a payĂ©, je vais te le dire cent francs ! – Cent francs ? – Cent francs par personne ! Cent francs, pas un centime de plus. J’ai gardĂ© la facture. Quand tu viendras Ă  la maison, je te la montrerai. Cent francs ! – Tain ! – Je te l’avais dit, c’est incroyable. Cent francs. Cent balles, si tu prĂ©fĂšres. Avec cent balles, tu fais rien par ici. – Tain ! – Incroyable. Oui. À ValrĂ©as, on mange bien pour pas cher, c’est ça la vĂ©ritĂ©. – Tain
 – Remarque, faut connaĂźtre. Nous, on sort avec les gens du pays. Y connaissent, forcĂ©ment. Et y sont connus. Parce qu’il faut pas se leurrer, si tu connais pas, tu trouves pas. C’est des adresses, ça. C’est en dehors des guides et tout ça. Pas pour les touristes. D’ailleurs, y z’aiment pas les touristes. Si t’es avec quelqu’un du pays, y font pas la diffĂ©rence. Mais ne te pointe pas lĂ -bas en touriste, y z’aiment pas. Incroyable, je te dis. Incroyable. J’avais jamais vu ça. – Tain
 – Je te l’avais dit Incroyable. J’en suis mĂȘme pas encore revenu. – Tain
 – T’en reviens pas non plus, hein ! – Tain, non
 – Je te l’avais dit. Je te l’avais dit ou je te l’avais pas dit ? – Tu me l’avais dit, je reconnais. – Tu vois, je t’ai pas menti. – Tain
 Je suis sous le choc » Copyright Editions Gallimard, 2009 Le tout – 26 inĂ©dits – a pour titre Petit Eloge de la vie de tous les Ă  lire en Folio Ă  2 €.A tous sauf les bandits & cie tenez le bon bout, encore et toujours
 nouvelle lectures buissonniĂšres Franz Bartelt Partager Contribuer Postez votre avis Pour soutenir le travail de toute une rĂ©daction, abonnez-vous Pourquoi voyez-vous ce message ? Vous avez choisi de ne pas accepter le dĂ©pĂŽt de "cookies" sur votre navigateur, qui permettent notamment d'afficher de la publicitĂ© personnalisĂ©e. Nous respectons votre choix, et nous y veillerons. Chaque jour, la rĂ©daction et l'ensemble des mĂ©tiers de TĂ©lĂ©rama se mobilisent pour vous proposer sur notre site une offre critique complĂšte, un suivi de l'actualitĂ© culturelle, des enquĂȘtes, des entretiens, des reportages, des vidĂ©os, des services, des Ă©vĂšnements... QualitĂ©, fiabilitĂ© et indĂ©pendance en sont les maĂźtres mots. Pour ce faire, le soutien et la fidĂ©litĂ© de nos abonnĂ©s est essentiel. Nous vous invitons Ă  rejoindre Ă  votre tour cette communautĂ© en vous abonnant Ă  TĂ©lĂ©rama. Merci, et Ă  bientĂŽt. S’abonner Je reprends la rando aprĂšs une longue pĂ©riode d’interruption en effet, plusieurs semaines m’ont Ă©tĂ© nĂ©cessaires pour dĂ©mĂ©nager en passant de 78m2 Ă  60, et retrouver un accĂšs tĂ©lĂ©phone / internet pour reprendre mes activitĂ©s. C’est avec plaisir que je retrouve Majo, Domi, Claude, des habituĂ©s d’OVS, et notre guide Yves Provence. Le circuit proposĂ© est diffĂ©rent de celui que j’ai prĂ©sentĂ© dans La source Mirail et la bastide du bois avec de courtes parties communes au nord, entre la bastide du Bois et Girard et vers la source Mirail mais sur le reste du parcours, il est plus aventureux passage dans le ravin de Bramadou et plus intĂ©ressant. Attention ! l’IGN nomme deux endroits diffĂ©rents du mĂȘme toponyme ravin de Bramadou ; il s’agit probablement d’une erreur ; en me basant sur la thĂšse de Vincent Ollivier qui cite le ravin de Bramadou comme une branche du vallon de Mirail, j’ai donc choisi de rebaptiser l’autre ravin des Hermitans, celui par lequel nous avons commencĂ© la randonnĂ©e. DerniĂšre prĂ©cision nous nous sommes rendus Ă  Fontjoyeuse en voiture aprĂšs la balade mais il Ă©tait possible par une variante Ă  peine plus longue +700m d’inclure ce hameau Ă  partir du lieu-dit la SarriĂšre. Peypin a eu deux villages successifs le plus ancien, aujourd’hui ruinĂ©, au lieu-dit le Castelas, l’actuel fondĂ© en 1506 en mĂȘme temps que les Ă©carts de Fonzillouse, Notre-Done [ndlr notĂ© Nostredone sur la carte de Cassini, 1776] et les Roux. Son dĂ©veloppement lent, a Ă©tĂ© contrariĂ© par l’expĂ©dition de 1545 contre les Vaudois du Luberon. Elizabeth Sauze. Nous sommes prĂ©venus ça va monter de façon continue. Sentier Ă©troit qui sinue ou semble se perdre dans les bois de chĂȘnes. Les coups de fusil crĂ©pitent ; sur le chemin des ExibiĂšres, nous trouvons mĂȘme un conteneur dans lequel les chasseurs sont supposĂ©s dĂ©poser leurs cartouches. L’une d’entre nous les recyclera en geocache ! Nous longeons les vignes, culture classique du Luberon ; nous suivons de prĂšs le ruisseau puis nous en Ă©loignons tout en restant dans le ravin des Hermitans qui porte des signes de ravinement ; dans la brume, alors que nous avons rejoint une vraie piste Ă  presque 700m d’altitude, aucun sommet ne sera reconnaissable dans la brume. Les ruines de la Bastide du Bois, mĂ©lange de vestiges anciens et tentatives de reconstructions, n’ont pas beaucoup changĂ© depuis ma derniĂšre visite. La piste large et dĂ©gagĂ©e se maintient autour de 700m d’altitude. Les chasseurs y circulent avec leur 4×4, cherchant un endroit pour dĂ©jeuner. Ils s’installeront en bordure de route, aprĂšs avoir enfermĂ© leurs chiens qui attendent sagement dans leur cage. PrĂšs d’une belle et improbable pelouse d’altitude, nous nous arrĂȘterons sous les pins pour le repas ; le rhum arrangĂ© aux figues d’Yves ne parviendra pas Ă  compenser l’humiditĂ© et le froid qui nous obligeront Ă  repartir rapidement. C’est lĂ  que l’aventure commence, dans le ravin de Bramadou, d’abord juste quelques ravinements crayeux blancs Ă  gauche, et un sol lĂ©gĂšrement caillouteux. Si on s’approche du bord, on se rend compte que seules quelques racines de pins maintiennent encore en place le bord du sentier qui s’écroulera tĂŽt ou tard. BientĂŽt le sable gris sous nos pas nous entraĂźne dans la descente le rythme ralentit par peur de glisser. De chaque cĂŽtĂ©, un ravin profond marneux aux pentes dĂ©nudĂ©es, et entre les deux, un maigre sentier qu’il nous faut prudemment emprunter pour continuer notre chemin. Sous nos pas parfois, des plaques de calcaires. Un petit arrĂȘt pour observer la profondeur du ravinement donne des frissons. Majo a raison ce paysage dĂ©tritique ressemble Ă  celui que nous avions vu aux MĂ©es 04. Il est curieux que le toponyme provençal bramadou beuglant en parlant des bovins ait Ă©tĂ© choisi pour ce lieu car ce sont des chĂšvres ou des moutons qui vivaient aux alentours dans les jas bergeries le jas de Nicolas, ou celui de Thomas. Nous avons nettement l’impression de marcher maintenant dans le lit d’un ruisseau alimentĂ© dĂ©sormais par une Ă©mergence temporaire, celle du Miraillon ; parfois Ă  sec, parfois un peu humide, mais toujours praticable. Une variante en ondulations, pour les VTT, double le lit du ruisseau sur la gauche. Peu avant la source du Mirail, nous dĂ©couvrons un habitat troglodytique copieusement tagguĂ©. Puis nous parvenons Ă  la source par le lit du ruisseau Ă©largi. Le Grand Luberon n’est pas une zone mĂ©diterranĂ©enne sĂšche de nombreuses exsurgences karstiques viennent alimenter les deux sources du massif celles du Mirail et des Hermitans. L’eau de la source du Mirail est claire et pure. Le programme de mesure du SchĂ©ma Directeur d’AmĂ©nagement et Gestion des Eaux qualifie l’état de l’eau souterraine des calcaires du Luberon de bon’ en quantitĂ© et qualitĂ©. L’alimentation en eau du vallon [
] s’effectue en amont par l’intermĂ©diaire d’un bassin versant classique » auquel se greffe, [
], l’exsurgence karstique du Mirail qui garantit un Ă©coulement permanent. Cette source connaĂźt un dĂ©bit moyen de 61 l/s [
]. La tempĂ©rature de l’eau [
] se situe entre et SYLVESTRE, 1977a. ThĂšse de Vincent Ollivier, ContinuitĂ©s, instabilitĂ©s et ruptures morphogĂ©niques en Provence depuis la derniĂšre dĂ©tritisme et incisions sur le piĂ©mont sud du Grand Luberon Vaucluse, France. Relations avec les changements climatiques et l’anthropisation, UniversitĂ© d’Aix-Marseille I, 2006 Une geocache de perdue, une autre retrouvĂ©e La source du Mirail, Yves Provence En aval de la source Mirail, le torrent qui se nomme Riou, rĂ©serve quelques surprises ; il glougloute gaiement, recueillant de plus en plus d’eau ; c’est une vĂ©ritable zone palustre oĂč se sont accumulĂ©s les travertins, qu’il nous faut contourner en passant au-dessus ou en-dessous d’un arbre Ă©croulé  selon la taille du marcheur. A la sortie du vallon du Riou, nous retrouvons les vignes et au loin le village de Peypin d’Aigues. Au lieu-dit la SarriĂšre, dĂ©bute la variante parmi les vignes vers le hameau de Fontjoyeuse, ensemble dense d’anciennes fermes du XVIIĂš. Le nom de ce hameau de Fontjoyeuse me laisse perplexe sur la carte de Cassini, en 1775, il s’appelle Fontgignouse ; d’aprĂšs l’EncyclopĂ©die mĂ©thodique. GĂ©ographie-physique. Tome 2, Desmarest Nicolas, Doin Guillaume-Tell, Ferry Claude-Joseph, Huot Jean-Jacques-Nicolas, Bory de Saint-Vincent Jean-Baptiste-GeneviĂšve-Marcellin, Paris, 1803, le nom viendrait du ruisseau de Fontignouse [qui] disparaĂźt au pied d’un petit coteau, et vis Ă  vis, dans la mĂȘme direction, au delĂ  du coteau, le mĂȘme ruisseau se montre subitement et fait tourner un moulin ; sur le cadastre napolĂ©onien de 1838, se lit Fontzillouse ou Font Gilouse et depuis 1865 environ, Fontjoyeuse. Le seul point commun, c’est Font pour fontaine. Erreur de transcription des gĂ©ographes ou changement de nom offficiel ? Le hameau de Fonzillouse est un site de plaine datant de la crĂ©ation de Peypin avec une seule ferme en 1505, 16 maisons en 1614, 17 en 1698 ; elles ont beaucoup de points communs escalier de pierre, passages couverts, voĂ»te au dessus de la rue,
 la seule maison Ă  porche datĂ©e 1651 possĂ©dait un chai, un sĂ©choir, une magnanerie et une porcherie. En 2012, le groupe autour de Yves a croisĂ© un habitant du hameau, jeune homme de 80 ans issu d’une fratrie de 6 enfants dont la mĂšre Ă©tait toujours en vie ! Ce dernier estime que leur longĂ©vitĂ© est due Ă  la fontaine de Fontjoyeuse. Du coup, certains ont bu de l’eau de la fontaine construite en 1830, d’autres ont rempli une bouteille. Vous ne trouverez nulle part sur internet la mention de cette fontaine de jouvence c’est un secret connu des seuls anciens du hameau
 Nous repartons vers le domaine de Saint-JĂ©rĂŽme qui a gardĂ© sa grandeur d’autrefois. M. Claude de Rascas, Ă©cuyer de la ville de Pertuis, pour agrandir son domaine de la Rascasse [ndlr aujourd’hui domaine de Saint-JĂ©rĂŽme], acquiert la source Saint-Giraud, prĂšs de Fontchaude. En octobre 1662, il alimente sa fontaine par un aqueduc personnel qui part de cette source. Le nouveau propriĂ©taire du XIXĂš parvient Ă  obtenir la construction d’un chemin allant de Peypin d’Aigues Ă  sa campagne de Saint-JĂ©rĂŽme. Yves et moi nous approchons de la grille de la propriĂ©tĂ© ; une tour Ă©merge, ce qui reste du moulin Ă  vent de la Rascasse du 17e siĂšcle, aujourd’hui en ruine et propriĂ©tĂ© de Jean du Luxembourg. Sa description en fait un monument unique ses dĂ©pendances, [
] exceptionnellement, comme au moulin de La Rascasse, se prĂ©sentent sous la forme de neuf niches couvertes avec des arcades. En franchissant cette porte [une ouverture de 2 m de haut sur 1,10 m de large], on se trouve dans une piĂšce de 2,60 m de diamĂštre et de 3 m de haut environ. Un escalier en pierres, de dix-sept marches de 1 m de large, permet, autour d’un pilier axial entiĂšrement crĂ©pi, d’atteindre la machinerie. Henri Geist, bilan scientifique 1994, DRAC pense que les niches Ă©taient une maniĂšre d’individualiser les rĂ©coltes des paysans venus donner leur grain Ă  moudre au moulin du seigneur. AprĂšs avoir longĂ© un grand champ du domaine de Saint-JĂ©rĂŽme, nous rejoignons Peypin d’Aigues. Les photos de Yves Provence AprĂšs le traditionnel thĂ© chaud, nous dĂ©cidons d’aller visiter la cĂ©lĂšbre crĂšche de Grambois, qui immortalise les anciens du village reprĂ©sentĂ©s par l’artiste Pierre Graille. Elle n’était pas encore installĂ©e mais j’y suis retournĂ©e quelques jours plus tard. L’artiste y figure deux fois Ă  vous de le chercher parmi la multitude des villageois reprĂ©sentĂ©s, en vous aidant du classeur de photos posĂ© Ă  cĂŽtĂ© de la crĂšche. Pierre Graille 1915, 2014 a appris l’art de l’argile quand il Ă©tait enfant grĂące Ă  l’abbĂ© de ND Limite Ă  Marseille en Ă©change de servir la messe. ArrivĂ© Ă  Grambois en tant que retraitĂ© des postes – il Ă©tait facteur receveur -, il est l’auteur de plusieurs sculptures dans l’église, et de la crĂšche reprĂ©sentant les habitants en costume traditionnel. En 1965, il reçoit la mĂ©daille d’or du meilleur ouvrier de France, remise par le gĂ©nĂ©ral de Gaulle. Selon Antonini Luc, Ils font le pays d’Aigues, SeptĂšmes-les-Vallons, 2015 Le chĂȘne blanc remarquable, Quercus pubescens, malgrĂ© un dynamitage ancien, a toujours une circonfĂ©rence de 6,80 m pour une hauteur de
 7 mĂštres ! Vous le trouverez en descendant vers la source FontvĂ©rane et le lavoir en contre-bas. JD a rĂ©ussi Ă  le mettre en boite grĂące Ă  l’option panoramique de son tĂ©lĂ©phone ! Un parcours intĂ©ressant pour les familles un peu sportives ; pour la crĂšche, n’y allez pas trop tĂŽt avant NoĂ«l. Image de l’itinĂ©raire 15km, 4h00 dĂ©placement seul 6h10 au total, 452m dĂ©nivelĂ©e +446, -446 avec hameau Fontjoyeuse. Le ravin des Hermitans que j’ai ajoutĂ© correspond au ravin de Bramadou de la carte IGN au dessus de la ferme des Hermitans. ©copyright Le 23 septembre 2018, LoĂ«vann, 2 ans, est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l’hĂŽpital Jeanne-de-Flandre de Lille aprĂšs trois semaines d’hospitalisation. Il avait ingĂ©rĂ© une pile bouton au lithium. Plus d’un an plus tard, ses parents, qui ont créé une association, continuent de se battre. À l’approche de NoĂ«l, le couple souhaite alerter les parents. Le petit garçon est dĂ©cĂ©dĂ© en septembre 2018 Ă  l’hĂŽpital Ă  Lille. PubliĂ© 2 DĂ©cembre 2019 Ă  07h00 ModifiĂ© 2 DĂ©cembre 2019 Ă  12h32 Temps de lecture 3 min Plus d’un an aprĂšs le drame, LoĂ«vann est encore partout dans l’appartement oĂč vivent depuis plusieurs mois Florian et Cassandra Gougeon, ses parents. Des portraits, des photos souvenirs et une bougie Ă©lectrique constamment allumĂ©e. D’ailleurs, pour le couple, il est toujours lĂ  ». Depuis le 23 septembre 2018, ils continuent de se battre pour faire disparaĂźtre les piles boutons des jouets, responsables du dĂ©cĂšs de leur petit enfant, ĂągĂ© de 2 ans. AprĂšs en avoir ingĂ©rĂ© une, il avait Ă©tĂ© hospitalisĂ© trois semaines avant de mourir Ă  l’hĂŽpital Jeanne-de-Flandre de Lille. Dans tout l’appartement, LoĂ«vann est encore partout prĂ©sent. Dans la foulĂ©e, l’association Le Sourire de LoĂ«vann avait Ă©tĂ© créée et une journĂ©e hommage organisĂ©e Ă  Calais en octobre. Depuis, l’objectif de Florian et Cassandra Gougeon n’a pas changĂ© alerter l’opinion publique autour de la dangerositĂ© de ces piles boutons. Depuis un an, nous avons organisĂ© un loto mais il n’y pas eu assez de monde. En juin, nous avons fait une journĂ©e de prĂ©vention Ă  ValrĂ©as, dans le Vaucluse. On a tapĂ© Ă  beaucoup de portes, les grandes surfaces pour Ă©loigner les piles des caisses par exemple, mais peu de personnes nous Ă©coutent. L’annĂ©e passĂ©e n’a pas toujours Ă©tĂ© simple, mais Ă  l’approche de la pĂ©riode de NoĂ«l, nous souhaitons alerter les parents, explique le couple. Nous avons Ă©tĂ© contactĂ©s rĂ©cemment par une femme et sa niĂšce a aussi Ă©tĂ© hospitalisĂ©e aprĂšs avoir avalĂ© une pile. » Il y aurait d’ailleurs trois cas similaires Ă  l’hĂŽpital Jeanne-de-Flandres. Plusieurs projets en 2020 Florian et Cassandra Gougeon continuent de lutter contre l’utilisation des piles boutons. Les parents doivent prendre conscience du risque et boycotter ces jouets, ces objets avec pile boutons. MĂȘme s’il y a une sĂ©curitĂ©, une vis, il suffit d’une chute pour qu’il se casse et l’enfant peut ensuite, en quelques secondes, l’avaler. Il y en a partout. Plusieurs dans un tout petit objet. Depuis le dĂ©cĂšs du petit, on fait la chasse aux piles boutons », poursuit Florian Gougeon. Pour parvenir Ă  cette prise de conscience, le couple veut se rapprocher des Ă©coles, des pompiers, de la municipalitĂ©, pour faire de la prĂ©vention auprĂšs des parents. Et espĂšre organiser un Ă©vĂ©nement public rapidement Ă  Calais. Autre chose, qui prendra plus de temps tous deux souhaitent, aidĂ©s par une entreprise d’édition, crĂ©er un livret ludique, Ă  destination des parents et des enfants, pour les informer des dangers ». ValidĂ© par la Haute autoritĂ© de santĂ©, il serait ensuite distribuĂ© dans les Ă©coles. L’idĂ©e est lĂ  mais il manque encore le financement... Lire aussi Coulogne une voiture tombe dans le canal, un jeune homme dĂ©cĂšde La plage de Calais au fil du temps les bains rĂ©glementĂ©s et surveillĂ©s Sangatte un feu touche le village vacances VVF, pas de blessĂ© Poursuivez votre lecture sur ces sujets Faits divers Calais Jouets Population Blessures Enfants Calais 62100, Pas-de-Calais A lire aussi Coulogne une voiture tombe dans le canal, un jeune homme dĂ©cĂšde La plage de Calais au fil du temps les bains rĂ©glementĂ©s et surveillĂ©s Sangatte un feu touche le village vacances VVF, pas de blessĂ© Audinghen gros dĂ©ploiement de secours pour un parapentiste blessĂ© Calais les tournois de beach-volley continuent d’animer la plage! À quoi ressemble la vie d’un phoque dans le Centre de soins de la LPA? Voir plus d'articles

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