Laculture de champignons sur du marc de café est un projet amusant qui vous permet de recycler du café que vous auriez sinon jeté. Le marc de café est un substrat extraordinaire Titre: La culture des champignons pleurotes sur le marc de café : Etude de marché et Business Model Canvas Auteur : ZAIKOUMI Mohammed Ilyass Etablissement de soutenance : Université Sidi Mohamed Ben Abdellah Fès Grade : Master Sciences et Techniques Biotechnologie Microbienne 2020 Résumé Les déchets du marc de café représentent 7 Culturede pleurotes sur notre marc de café. Thierry, Elma ainsi que leurs filles IIona et Vanessa, font pousser des pleurotes gris, dans une des caves de l'ensemble historique du Collège de Foix, en plein centre ville de Toulouse, pour financer leur association " Anaeh ". Celle-ci a pour objectif d'améliorer la vie des enfants en situation Laculture des champignons sur du marc de café est une technique révolutionnaire découverte par le professeur hongkongais Shuting Chang en 1994 lorsqu’il cherchait un moyen de Lesparamètres de culture sont disponibles sur petit tutoriel pour réaliser facilement chez vous de la pleurote en utilisant et en recyclant le Valoriserle marc de café des bars et des distributeurs dans la culture des pleurotes (Pleurotus ostreatus), c’est l’idée que développe UpCycle, entreprise labellisée ESUS (entreprise solidaire d’utilité sociale), dépositaire de la marque La Boîte à Champignons.Si le marc de café sert parfois à lire l’avenir, il offre aux pleurotes un destin tout tracé. Pleurotessur marc de café: les garçons de café vident le marc dans des sacs, récupérés par le livreur à vélo de la marque de café. A Paris, ville des bistrots et des terrasses, les Yk5a. Mercredi 04 Avril Thierry, Elma ainsi que leurs filles IIona et Vanessa, font pousser des pleurotes gris, dans une des caves de l'ensemble historique du Collège de Foix, en plein centre ville de Toulouse, pour financer leur association " Anaeh ". Celle-ci a pour objectif d'améliorer la vie des enfants en situation de handicap et de leur famille, souvent en situation de grande précarité. Cet argent servira à financer des actions et des sorties. L'idée est venue à la famille un peu par hasard, au gré de leurs balades en forêt pour aller cueillir des champignons. Depuis Novembre dernier, 24 sacs en plastiques pendent dans la cave. Les pleurotes poussent sur du marc de café, récupéré auprès du Groupe Merling, situé à Montrabé 31. La première récolte a été donnée en cadeau aux cuisines de la Congrégation et de l'Ehpad du 2 rue Antoine Deville. La deuxième production, de trois kilos, a été vendue à la brasserie du Stade Toulousain. Ainsi, la famille n'espère pas en rester là et à démarcher d'autres restaurateurs, espérant par la suite, en vendre aux particuliers. Qu'ont en commun les restaurants montréalais suivants Bouillon Bilk, Cadet, Impasto, Majestique, Montréal Plaza et Toqué? Ils sont tous clients de Blanc de Gris, une jeune entreprise d'Hochelaga-Maisonneuve qui produit des pleurotes à partir de marc de tables de la métropole, parmi les plus réputées, ont toutes choisi un champignon fraîchement cueilli et produit dans une perspective d’économie circulaire. On parle de réintroduire la nature en ville, explique Dominique Lynch-Gauthier, cofondatrice de l’entreprise. La nature, ce n’est pas juste de mettre des plantes, c’est aussi de réintroduire les cycles de la matière en ville pour que les résidus organiques générés dans la ville puissent servir aussi dans la ville. » Voici le premier d’une minisérie de portraits d’entreprises montréalaises qui appliquent les principes de l’économie circulaire. Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques OCDE, une économie mondiale qui réutiliserait systématiquement les biens qu’elle produit diminuerait jusqu’à 80 % l’extraction de ses ressources naturelles. Blanc de Gris récupère le marc de café le résidu de l’infusion produit par plusieurs cafés de Montréal et s’en sert comme terreau fertile pour ses pleurotes. En plus de ces résidus organiques, la ferme urbaine récupère également les drêches de brasserie les restants du brassage de la bière et combine le tout avec des granules de bois et de la paille de chanvre. Une fois pasteurisé, ce mélange est versé dans des seaux qui sont ensuite colonisés par les champignons. La récolte est impressionnante pour cette petite ferme urbaine. Chaque semaine, elle produit entre 150 et 200 kilos de pleurotes de haute qualité, soit l’équivalent d’autant de boîtes de souliers. Des fournisseurs et des clients de Montréal C’est pendant des études à l’Université de Montréal que Dominique Lynch-Gauthier s’est mise à s’intéresser sérieusement à notre système alimentaire et aux façons de le rendre viable en ville. Elle a notamment contribué à mettre sur pied le projet d’agriculture urbaine sur le campus. Il y a beaucoup de mangeurs en ville, il y a beaucoup de déchets qui sont produits. Et ces déchets, bien souvent, sont des matières organiques et elles sont transportées à l’extérieur de la ville pour être compostées. Ensuite, quand arrive le printemps à Montréal, on fait venir de l’extérieur de la ville du sol pour nos jardins. » En 2014, Dominique Lynch-Gauthier et sa partenaire d’affaires Lydia Roy Maheu décident de s’investir à plein temps dans l’aventure Blanc de Gris. L’entreprise se lance officiellement en affaires au printemps 2015. Aujourd’hui, la ferme urbaine possède six fournisseurs de marc de café, principalement des lieux où il y a beaucoup de roulement. Agrandir l’image Nouvelle fenêtreLe mélange dans lequel poussent les champignons est composé notamment de marc de café et de drêches de Radio-Canada / Denis Wong Pour les deux femmes d’affaires, vendre ce produit à des restaurants dans un rayon restreint va de soi. Cela s’inscrit dans le même souci de rester dans un modèle circulaire et de réduire l'impact de la production de pleurotes de Blanc de Gris. Ça n’a pas de sens pour nous d'exporter nos champignons. On va [lancer] d’autres fermes comme ça ailleurs, on va exporter le concept. Et ce qui fait qu’on se démarque des autres, c’est qu’on a un produit super frais qui se prête vraiment bien à cette forme d’agriculture de proximité, parce que le pleurote est un champignon qui se dégrade très rapidement et qui ne supporte pas bien les transports sur une longue distance. » La cinquantaine de clients de l’entreprise font partie de la scène gastronomique de Montréal et misent sur la fraîcheur des produits. Ces restaurants proposent pour la plupart une cuisine du marché. Bien que le pleurote de Blanc de Gris soit cher, il est surtout beaucoup plus frais. Il est possible d’importer ce champignon d’Ontario ou de Colombie-Britannique, mais dans la plupart des cas, il provient de Pologne ou de Chine. Briser le stéréotype du hippie » Le chemin vers le succès d’entreprise n’est jamais facile. Dominique Lynch-Gauthier explique qu’elle a dû se battre contre le syndrome de l’imposteur et certains stéréotypes associés à l’agriculture urbaine. Un peu oui! Souvent, les agriculteurs font ça depuis cinq générations… Moi, personne dans ma famille ne faisait de l’agriculture. Oui, j’avais ce syndrome-là un peu. Et souvent, [les gens pensent] qu’on ne va pas nourrir les gens avec [l'agriculture urbaine], que c’est un truc de hippie… Non, maintenant je m’assume. [L'entreprise] est incorporée et rentable. » C’est rentable, et la croissance de Blanc de Gris est exponentielle. Deux ans après le lancement officiel de la ferme urbaine, Dominique et Lysiane ont commencé à rembourser leurs dettes. En juin 2018, Blanc de Gris avait déjà dépassé son chiffre d’affaires de 2017. Depuis 2016, l’entreprise double ses revenus chaque année. On s’affirme on est à but lucratif. C’est possible de le faire, et ce n’est pas quelque chose qui coûte à la société, au contraire. [L'entreprise] est rentable, on crée des emplois, on fait des profits. » Agrandir l’image Nouvelle fenêtreLes champignons colonisent des sceaux et la production hebdomadaire de Blanc de Gris se chiffre entre 150 et 200 Radio-Canada / Denis Wong Un futur complètement circulaire? Dans un monde idéal, l'exploitation de la ferme serait complètement circulaire. Pour l’instant, les résidus restants dans les seaux après la récolte des pleurotes ne sont pas valorisés. Mais les options ne manquent pas bien compostés, ces restants pourraient remplir des potagers, ou encore nourrir des insectes qui pourraient ensuite servir à l’alimentation animale ou humaine. La certification bio est un autre objectif que la jeune entreprise aimerait un jour atteindre. Les pleurotes sont produits sans pesticides et sont naturels, mais la certification est difficile à obtenir, notamment parce que le marc et les drêches doivent eux-mêmes être biologiques avant d’aspirer à ce statut. Ce n’est certes pas parfait, mais Dominique Lynch-Gauthier estime que Blanc de Gris est un point de départ vers un modèle alimentaire en ville qui est plus viable. C’est un petit grain de sel, mais je me dis que si tout le monde le fait, c’est ce qui fait une différence. Tout seul, on ne peut pas s’attaquer à des problèmes trop grands pour des individus. Mais en même temps, on ne peut pas attendre après les gouvernements, il faut agir. J’ai le sentiment que je fais quelque chose, que j’agis. » Mohammed Ilyass ZAIKOUMI Book 167 of Biotechnologie Microbienne Language French Published Jul 14, 2021 Résumé Les déchets du marc de café représentent 7 millions de tonnes par an, un composant riche en polysaccharide, en composées d'une grande variété de groupes fonctionnels, notamment l’hydroxyle phénolique, l’hydroxyle aliphatique, le méthoxyle, le carbonyle et les sulfonates et en minéraux, ce qui le rend un déchet riche, qui peut servir à la croissance et la culture des champignons pleurotes qui exigent ces éléments et des conditions de croissance spécifiques. Pour réaliser cette valorisation, une étude de marché a été réalisée sur une population de 84 personnes. On a pu en déduire que 63,1% de la population consomment ces champignons alors que 36,9% n’en consomment pas. Le goût reste la raison la plus cité quand il s’agit de la consommation et de la non-consommation des champignons pleurotes. Pour la dernière partie, une présentation de notre Business model Canvas, qui représente un modèle qui permet de mieux comprendre notre projet ainsi que la démarche qu’on compte suivre. Encadrant FIKRI BENBRAHIM K Jurry - Pr. Rajaa BELABEED -Pr. Saad IBNSOUDA -Mr. Mostafa MOSLIH - Pr. Kawtar Fikri Benbrahim Dans la benne, une montagne de marc de café exhale un parfum aigre-doux, et se prépare à une deuxième vie en Ile-de-France, le principal déchet des cafés-brasseries sert à faire pousser des pleurotes, champignons qui finissent dans les assiettes des clients de ces mêmes établissements. Une fois trié, mélangé à du carton et du bois effilochés, ainsi qu’à des filaments de champignons, le marc de café est enfourné dans de longs boudins de plastique. Pendus verticalement dans l’obscurité, les sacs de substrat incubent » pendant deux semaines. Nous reproduisons les conditions d’un sous-sol de sous-bois. La température et l’humidité y sont comparables » explique Arnaud Ulrich, l’un des deux fondateurs de UpCycle-La boite à champignons, basée à Saint-Nom la Bretêche Yvelines, créée en 2014. Tapi dans l’obscurité, le mycellium de champignon se multiplie, comme il le ferait sous les racines d’un arbre. Au bout de quinze jours, les sacs devenus tout blancs sont transférés dans une salle de fructification ». Brusquement, on allume la lumière, on diminue l’humidité. Finies les vacances en forêt. Les sacs sont incisés, les pleurotes vont sortir. Les champignons sont +stressés+, ce qui leur donne envie de se reproduire, et de libérer leurs spores, donc de sortir du sac. Ensuite, il n’y a plus qu’à récolter », explique M. Ulrich. Pour lui, l’agriculture urbaine doit d’abord être liée au recyclage des déchets organiques de la ville, et s’inscrit dans une logique d’économie circulaire. 30% des déchets urbains sont des biodéchets valorisables, et aujourd’hui seulement 5% de cette matière organique est recyclée » dit-il. Nous ne faisons que reproduire avec des méthodes modernes ce qui se passait au 19e siècle » ajoute-t-il. A l’époque, les champignons de Paris » sont aussi nés sur une idée de recyclage des matières organiques Les maraîchers franciliens les cultivaient dans des carrières autour de la capitale, en utilisant les crottins des milliers de chevaux qui servaient à livrer leurs légumes aux Halles, dans le cœur de Paris. – La troisième vie du café – Aujourd’hui, 20 tonnes de marc de café sont récoltées par mois, essentiellement dans les cantines de grosses sociétés de l’ouest parisien, pour produire environ deux tonnes de pleurotes, vendues 15 euros le kilo. Depuis peu, les cafés parisiens sont appelés à se joindre au mouvement. C’est une démarche vertueuse, nous produisons entre 20 et 30 kilos de marc par semaine », explique Romain Vidal, 30 ans, patron de la brasserie Le Sully à Paris, l’un des pionniers de cette démarche de recyclage et notre cuisinier inscrit les pleurotes au menu pour les clients de la brasserie ». D’ailleurs, le chef se dit ravi » de l’expérience Cultivés de la sorte, les champignons sont denses, goûteux, et rendent très peu d’eau à la cuisson ». Après chaque expresso, chaque capuccino servi au comptoir ou en salle, les garçons de café vident le marc dans des sacs, récupérés par le livreur à vélo de la marque de café. A Paris, ville des bistrots et des terrasses, les ressources ne manquent pas. La capitale produit quelque tonnes de marc par an, selon une estimation de UpCycle, qui accompagne des projets du même type dans plusieurs villes de France. Après la récolte des champignons, le café entame même une troisième –et dernière– vie, et retourne enfin à la terre. Mélangé aux filaments de champignon et à la cellulose de bois, il est utilisé comme compost, baptisé champost », par des horticulteurs et maraîchers. Aujourd’hui, les deux associés se diversifient en installant des machines à produire du compost au pied de grandes tour de la Défense. Alimentées par des biodéchets de restaurants épluchures, restes de plats cuisinés, de viandes ou de poissons ou d’espaces verts tontes de gazon, les Rocket », des tubes qui hachent menu, chauffent et malaxent, produisent en un temps record du compost, qu’ils vont utiliser pour produire… des champignons de Paris à partir de septembre. Vidéos Dans la benne, une montagne de marc de café se prépare à une deuxième vie en Ile-de-France, le principal déchet des cafés-brasseries sert à faire pousser des pleurotes, champignons qui finissent dans les assiettes des clients de ces mêmes établissements. 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