Ilest aussi possible qu'un contrat social nous garantisse le bonheur. Nous devons pour répondre à cette question essentielle nous interroger sur les conditions de notre bonheur et sur les conditions de possibilité d’être heureux. Le concept de bonheur doit s’accompagner d’une certaine dignité dans le sens où l’homme doit se rendre digne d’être heureux de la
Pourrépondre de manière affirmative à la question de savoir s’il dépend de nous d’être heureux, il faudrait pouvoir prouver dans tous les domaines de la vie dont
Lesujet : Dépend-il de nous d’être heureux ? Le corrigé : Ce sujet invitait à s’interroger sur les conditions de notre bonheur et sur la possibilité d’être heureux. Il est vrai que le bonheur dépend de facteurs extérieurs face auxquels nous sommes souvent impuissants, mais justement, cette impuissance est-elle totale ?
Dansle principe du bonheur, il y a aussi une part de soi.Il faut savoir l’accueillir, mais aussi avoir une perception de notre environnement qui permette ce bonheur.Ainsi,
Ilest inévitable que nous ne soyons jamais heureux – Pascal. 4 janvier 2021 L'équipe Intégrer Sciences Po 0 Commentaire. Blaise Pascal dans ses Pensées, 47-172, constate avec froideur : Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre, et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais.
Lebonheur ne dépend que de nous A. Le bonheur dépend de nos actions Nous pouvons agir pour faire notre bonheur. En ce sens, il dépend de nous d'être heureux. Nos actions
I Dépend-il de nous d’être heureux? Bonheur et Liberté. Être heureux est-ce être favorisé par les événements ? Le bonheur est-il un cadeau des Dieux ? Tombe-t-il du ciel ? a) Étymologie du mot : Bon-« heur » / mal-« heur » : « heur » = chance, hasard, sort (porte-bonheur / « Au petit bonheur, la chance ») La ou les causes du bonheur seraient hors de
te6ju. Selon l’anthropologue sud-africain James Suzman, nous devrions nous inspirer de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs et repenser radicalement notre rapport à l’activité professionnelle. En nous émancipant de notre “étrange culte” du travail. Réservé aux abonnés Publié le 06 mars 2022 à 06h11 Lecture 7 min. Dessin de Beppe Giacobbe paru dans Corriere della Sera, Milan. Rares sont ceux que le travail comble et qui n’y consacrent pas trop de temps, affirme James Suzman. L’anthropologue [sud-africain] qui étudie nos ancêtres de l’âge de pierre a longtemps vécu aux côtés des Ju/hoansi [de la communauté des Bushmen] dans le désert du Kalahari, en Afrique australe. Ils s’en tirent mieux que nous, assure le chercheur à l’université de Cambridge [au Royaume-Uni]. DIE ZEIT Dans votre livre [“Travailler la grande affaire de l’humanité”, éd. Flammarion, 2021], vous expliquez que nos ancêtres travaillaient moins que nous mais étaient plus heureux. Comment êtes-vous parvenu à une telle conclusion ? JAMES SUZMAN Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs ne travaillaient que pour satisfaire leurs besoins, pas plus. La recherche archéologique établit qu’ils ne consacraient que quinze à dix-sept heures par semaine à la quête de nourriture. Le reste du temps, ils ne travaillaient pas. Ils ne faisaient pas de provisions et cessaient de chasser dès qu’ils avaient rassemblé ce dont ils avaient besoin pour la journée. Le terme de “travail” que nous connaissons aujourd’hui n’existait même pas pour eux. À l’inverse, nous consacrons un temps insensé au travail, même lorsqu’il n’y a rien d’utile à faire. Et même quand nous n’avons plus besoin de travailler pour satisfaire nos besoins. Dans notre société, les gens qui ne trouvent pas de travail sont même sanctionnés, c’est absurde ! Mais je ne dis pas pour autant qu’il faut enjoliver le passé et que tout est épouvantable aujourd’hui. Je veux plutôt tirer les leçons du passé. Essayons de tirer des leçons, alors. Travailler moins rend-il vraiment plus heureux ? Cela dépend de la façon dont on occupe le reste de son temps. Durant la majeure partie de l’histoire, les gens n’occupaient pas d’emploi, mais ils avaient de quoi s’occuper. L’idée d’avoir moins de travail nous fait paniquer, nous, les modernes. Mais c’est une aberration, car nos ancêtres s’en sont très bien sortis pendant des millénaires. Ils étaient d’ailleurs bien plus détendus que nous, d’une façon qui nous est presque inaccessible aujourd’hui. Nous craignons que l’oisiveté soit mère de tous les vices. Nous sommes incapables de déconnecter pour de bon on a mauvaise conscience, on ne peut s’empêcher de penser au prochain dossier. Nos ancêtres étaient beaucoup plus libres une fois leur quête de nourriture achevée que nous ne le sommes à la fin d’une journée de travail. Que faisaient-ils une fois la chasse et la cueillette terminées ? Ils faisaient de la peinture rupestre, jouaient de la musique ou bricolaient ils faisaient tout simplement ce qui leur plaisait. Aujourd’hui, nous sommes tellement habitués à nous voir déléguer du travail que nous oublions de chercher d’autres occupations. Il suffit de rep La suite est réservée aux abonnés... Accédez à tous les contenus abonnés Soutenez une rédaction indépendante Recevez le Réveil Courrier chaque matin Source de l’article Die Zeit HambourgC’est la publication allemande de référence, une autorité outre-Rhin. Ce très grand journal d’information et d’analyse politique, pointu et exigeant, se distingue aussi par sa maquette et son iconographie très recherchées. Tolérant et libéral, il paraît tous les jeudis. Créé en 1946 par la force d’occupation britannique, basé à Hambourg, il appartient au groupe Holtzbrinck. Installé à Berlin, le site Zeit Online possède sa propre rédaction. Lire la suite Nos services
Il en faut peu pour vivre heureux », cette phrase fait sûrement écho dans votre esprit à une chanson Disney entendue maintes et maintes fois. Pourtant nous ne l’appliquons que rarement dans notre vie alors qu’elle est clairement une clé essentielle de notre bien-être. Plusieurs facteurs entravent en effet notre chemin sur la voie de la simplicité. Nous allons les lister ensemble et nous mettre au défi de mettre en pratique ce il en faut peu pour vivre heureux » grâce à des petits exercices. Notamment, en prenant le temps, en appréciant la beauté des choses, en limitant sa consommation, en faisant le vide autour de nous, et en nous ouvrant au monde extérieur ! Si nous apprenions à mieux nous affirmer, nous serions toutes capables de nous contenter de peu pour vivre mieux. Bien sûr, il ne s’agit pas de ne plus rien faire du tout, mais de se limiter à ce dont nous avons réellement besoin ! Il s’agit de prendre du temps, de profiter, de réfléchir, de méditer, et voir ce qui est le mieux pour nous. Dans cet article, je vous propose huit défis suivis de petits conseils à mettre en place au quotidien pour vous aider à adopter cet art de vivre il en faut peu pour vivre heureux » ! Il en faut peu pour vivre heureux » en 8 mini défis ! Prendre le temps et apprécier le beau Diminuez votre temps passé sur Internet & les écrans ! Nous nous plaignons de manquer de temps… et si nous examinions nos habitudes? Commençons par celles qui accaparent notre temps, j’ai nommé notre consommation d’outils numériques. Nous passons énormément de temps à lire nos mails, nos sms, les infos sur nos différentes applications. Dès que nous avons un petit moment pour nous, nous sortons notre téléphone en pensant combler un vide, de peur de nous ennuyer peut-être ? On reçoit toute la journée une tonne de notifications que l’on souhaite absolument voir mais qui sans nous en rendre compte, ont deux caractéristiques majeures 1 elles sont rarement utiles et encore moins indispensables. 2 elles nous font perdre beaucoup de temps. Il faut réapprendre à ne rien faire pour se recentrer sur soi même, s’écouter, penser aux bonnes choses de la journée ou prendre le temps de faire le point. Nous multiplions les petites tâches et distractions, et nous oublions parfois qu’il en faut peu pour vivre heureux. Un petit défi pour vous encourager à décrocher si si, vous allez y arriver ! Evadez-vous en laissant votre téléphone éteint au fond d’un placard rien qu’un week-end et profitez des choses simples de la vie. Profitez de vos enfants, de vos amis, faites une jolie promenade, asseyez-vous et contemplez ce qu’il y a autour de vous. Prenez le temps de manger sans regarder vos mails ou les informations, fermez les yeux et remémorez-vous les bonnes choses de la journée ou de la veille. Voir le beau dans les choses imparfaites Nous avons tendance à vouloir que tout soit parfait et cela peut être à la longue très épuisant. Nous avons déjà des choses plein la tête, alors pourquoi s’encombrer en pensant à la rayure sur sa voiture, la peinture qui s’écaille dans la salle de bain, ou encore au coin de cette table qui n’est pas droit par rapport aux 3 autres ? Mieux vaut se recentrer sur l’essentiel, et accepter que tout ne soit pas parfait ? Soyez optimiste et regardez plutôt la beauté de ces choses imparfaites. Imaginez plutôt que cette table est unique, qu’une table carrée n’aurait rien d’authentique dans votre salon par rapport à la vôtre, c’est ce qui fait tout son charme. Votre esprit sera ainsi plus reposé et plus ouvert à l’optimisme et à ce qui compte vraiment pour votre bien être ! Défi numéro 2 Lorsque vous voyez des petits défauts que vous aimeriez changer, cela devient un stress et vous ne faites qu’y penser. Prenez un instant pour méditer. Accueillez cette imperfection avec douceur et dites-vous que cette petite chose ne doit pas vous procurer un tel stress ou une telle emprise ! Respirez, fermez les yeux et prenez les choses avec plus de simplicité. Un bon conseil plutôt que d’essayer de ne pas penser à cela, essayez plutôt de penser à autre chose, à quelque chose d’agréable, ça marchera encore mieux 🙂 Se satisfaire du nécessaire Oui, vous l’avez reconnue, c’est une autre partie de la même chanson Il s’agit là de faire le vide autour de soi, de profiter de l’instant présent et de se limiter pour réapprendre à se contenter de peu pour vivre mieux ! Limiter sa consommation Pourquoi nous sentons-nous obligés d’acheter le téléphone dernier cri ? Cette montre que l’on voit partout sur les publicités Facebook ? Cette dernière crème anti-âge vue à la télévision ? Pensons-nous que cela nous rendra plus heureux sur le long terme alors que toutes les études visent à montrer que seulement 10% de notre bonheur dépend de ces circonstances extérieures ? On se rend rapidement compte une fois tous ces achats effectués, que nous souhaitons déjà acquérir de nouvelles choses. Cela prouve donc que cette consommation excessive ne nous satisfait en rien et ne participe donc pas à notre bien-être, en tous cas, pas sur le long-terme. Alors qu’en réalité, il en faut peu pour vivre heureux. Au contraire, consommer en imaginant que cela va nous rendre plus heureux suscite et entretient une impression de manque. En réalité, nous nous sentons bien mieux de n’avoir qu’une seule crème efficace plutôt que plusieurs qu’on oublie et qui finissent par dépasser la date limite d’utilisation ! Petit défi que je vous invite à essayer pendant une semaine dès que vous souhaitez acheter quelque chose qui finalement ne vous semble pas primordial, reversez son montant dans une tirelire qui vous servira à réaliser des choses simples et essentielles. Vous verrez qu’on fait plus d’achats impulsifs qu’on ne le pense ! Désencombrer son intérieur pour vivre mieux Faire un tri autour de soi sa cuisine, ses produits de beauté, ses vêtements, les vieux bibelots, les meubles dans la garage… Toutes ces choses que l’on garde juste au cas où », qui surchargent notre environnement et notre esprit. On se dit tous qu’on les réutilisera un jour mais des années après elles sont toujours là , dans nos placards et dans nos têtes, inutiles pour nous. Et poussiéreuses en plus de ça ! Votre défi est de prendre un jour dans la semaine ou dans le week-end pour faire don de vos affaires à quelqu’un qui en a réellement besoin, ou jeter celles qui sont moins utilisables. Vous verrez, vous vous sentirez tout de suite plus légère, et vous verrez l’impact que cela a sur vous ! Moins on a de choses, plus il est simple de retrouver ses affaires, ou de faire le ménage. Et une fois encore de revenir à l’essentiel. Vous aimez cet article, épinglez-le dans Pinterest pour le lire plus tard! Limiter ses activités, en faire moins pour être mieux On a toujours tendance à avoir peur de l’ennui. On prévoit toujours un tas d’activités pour remplir nos emplois du temps, qui finalement nous stressent plus qu’autre chose. Parce qu’en faisant cela, on n’a plus le temps de profiter de l’instant présent et de faire l’essentiel, et c’est un engrenage qui se met en place, et on court de plus en plus après le temps. Le fait de ne pas avoir eu le temps de finir telle ou telle chose, ou de ne pas profiter assez de telle ou telle personne… Une fois de plus ici, il en faut peu pour vivre heureux ! Il est important de prendre le temps d’être présent à ce que l’on fait. Enlever certaines tâches qu’on effectuera tout simplement plus tard peut y contribuer ! Il faut prendre du temps pour soi, faire une activité que l’on aime, pour se retrouver avec soi même et profiter de ces petits moments qui font notre bonheur au quotidien ! Votre défi est de décaler à plus tard ou de supprimer, si possible, dans les jours qui viennent, un rendez-vous et en profiter pour faire quelque chose que vous aimez profondément faire ! Se reconnecter aux autres Il s’agit là d’apprendre à se connaître, de s’ouvrir aux autres pour se sentir mieux et ne jamais rien regretter. D’être positive en faisant de petites choses au quotidien qui vont vous changer la vie. Chérir ses proches Il est important de dire aux personnes qui nous sont chères que nous les aimons, c’est une des clés du bonheur. Leur montrer qu’on se sent bien près d’elles et dans n’importe quelle situation. Nous avons besoin de pas grand-chose pour nous sentir bien, un petit mot peut-être finalement tellement important ! Écrivez une lettre ou un mail à une personne que vous aimez, à qui vous avez envie de dire merci d’être là , d’être elle, d’être présente. Ce défi n’est pas simple mais vous vous sentirez tellement bien après ! Parce que pour être heureux, il en faut peu, il faut surtout … de l’amour. Développer son altruisme L’altruisme est un sentiment désintéressé d’amour pour autrui qui peut être instinctif ou réfléchi. Il existe des tas de façons d’être altruiste au quotidien sans changer notre façon de vivre. Il suffit de faire de bonnes actions pour rendre les gens heureux autour de soi, et soi même par la même occasion ! C’est tout bête, mais une fois j’ai retenu la porte du métro à une vieille dame qui voulait entrer, elle m’a tenue l’épaule et m’a dit que dieu vous bénisse, vous êtes une gentille dame ». J’étais ravie pour la journée, et je ne l’ai pas oublié. On vous le dit, il en faut peu pour vivre heureux ! Voici votre nouveau défi il consiste à faire des compliments sincères. Lorsque quelqu’un retient votre attention de manière positive, ne le gardez pas pour vous et faites lui en part. C’est toujours très plaisant de donner ou recevoir un compliment ! Approfondir sa connaissance de soi Pour être portée vers les autres, il faut déjà se connaître soi-même. Pour cela, on peut se poser les questions suivantes Quelles sont mes forces de caractère ? Quelles sont mes qualités ? Mes valeurs ? Nous en avons toutes et c’est ce sur quoi nous pouvons toujours nous appuyer. Et lorsqu’on connaît ses talents, alors on sait quoi faire au quotidien pour s’épanouir, et ça fait toute la différence ! Dernier défi, faites une liste de vos qualités et de vos valeurs, et écrivez à côté de chacun de ces points des exemples, des choses qui mettent en image vos principaux traits de caractères. Ne faites pas une liste trop grande, n’oubliez pas que vous avez besoin de peu pour vivre mieux ! Pour vous aider, vous pouvez consulter le Test des forces de caractère de M. Seligman Je vous avoue ce défi n’est pas le plus simple… Mais je suis sûre que vous y arriverez ! Je vous ai proposé dans cet article 8 mini défis pour mettre en pratique la simplicité au quotidien. Et vous, avez-vous fait de ce refrain il en faut peu pour vivre heureux » votre art de vivre? Que faites-vous concrètement en ce sens?
Life 20/03/2017 1128 Pour la journée internationale du bonheur, n'oubliez pas qu'être heureux est un choix, en voici la preuve scientifique Selon les experts, 40% de notre bonheur dépend entièrement de nous. Getty Images/iStockphoto Le bonheur est un choix, en voici la preuve scientifique Getty Images/iStockphoto BIEN-ETRE - Une des hypothèses courantes des recherches en psychologie est que nous aurions un seuil de bonheur qui prédétermine en grande partie notre bien-être général. Nous orbitons autour de ce seuil, nous sentant plus heureux lorsque quelque chose de positif survient dans notre vie, et l'inverse, pour retrouver notre équilibre par la suite. Or, il se trouve que ce seuil peut, dans une certaine mesure, être recalibré. Bien que notre humeur et notre bien-être soient en partie déterminés par des facteurs génétiques et culturels, les experts s'entendent pour dire qu'environ 40% de notre bonheur dépend entièrement de nous-mêmes. De vastes pans de la recherche autour de la psychologie positive ont démontré que le bonheur est choix que nous pouvons tous faire. Comme l'a dit le psychologue William James, "une des plus grandes découvertes de notre temps, c'est que l'humain peut changer sa vie en changeant son attitude face à celle-ci". A l'occasion de la Journée internationale du bonheur organisée par l'ONU ce lundi 20 mars, voici huit stratégies pour prendre votre bonheur en main Essayez. Vous verrez! Même un tout petit effort peu faire considérablement augmenter votre bonheur. Deux petites études expérimentales publiées en 2013 dans le Journal of Positive Psychology ont démontré que même de tout petits efforts pour être plus heureux amélioraient l'humeur et le bien-être global. Dans une de ces études, on a demandé à deux groupes d'étudiants d'écouter de la musique joyeuse». On a ensuite demandé à un des deux groupes de faire des efforts conscients pour être plus heureux tandis qu'on a demandé à l'autre groupe de ne rien tenter activement pour améliorer leur humeur. Sans surprise, le groupe qui a fait des efforts conscients pour être plus heureux avait une humeur de loin plus positive après l'écoute de la musique en question. Faites de votre bonheur votre priorité numéro un. Les gens les plus heureux sont invariablement ceux qui font de leur bonheur un objectif de vie, selon le psychologue Tom G. Stevens, auteur du livre You Can Choose to Be Happy. Attardez-vous plus longuement sur tous les moments positifs de votre vie, même les plus petits. Selon le neuropsychologue Rick Hanson, auteur du livre "Hardwiring Happiness", nos cerveaux sont conçus pour détecter tout ce qu'il y a de négatif. Comme il le dit si bien, notre cerveau est comme une bande velcro pour les expériences négatives, et il est recouvert de téflon face aux expériences positives. Ce biais négatif» fait en sorte que notre cerveau réagit intensément aux mauvaises nouvelles, comparativement à sa façon de réagir aux bonnes nouvelles. Un des effets pervers de ce biais négatif» est de créer de mauvais souvenirs qui sont plus intenses que nos bons souvenirs, mais heureusement, nous pouvons toutefois intervenir consciemment sur ce dernier en prenant le temps de nous attarder sur les moments positifs dans notre vie, même les plus petits. Les gens ont tendance à ignorer la puissance cachée des expériences de la vie quotidienne, a confié Hanson au Huffington Post. Nous sommes bombardés d'opportunités de toutes sortes, 10 secondes par-ci, 20 secondes par-là , et il devient plus difficile de toutes les remarquer et apprendre de celles-ci. Les gens devraient apprendre à le faire plus souvent.» Choisissez la pleine conscience. Le secret du bonheur pourrait être aussi simple et complexe que de devenir plus conscient. Tout porte à croire que la méditation, une pratique à la portée de tout le monde, pour peu qu'ils aient la volonté de prendre quelques minutes pour faire taire leur esprit, est une excellente façon d'accroître son bonheur. Professeur de psychologie à l'université du Wisconsin, Richard Davidson a démontré, grâce à ses recherches, que la pratique de la méditation permettrait vraisemblablement de transporter l'activité cérébrale du lobe frontal droit qui est associé à la dépression, à l'anxiété et aux craintes vers le lobe frontal gauche, qui a été associé aux sentiments de bonheur, d'excitation, de joie et de vivacité. Créez votre propre bonheur souriez! Un des secrets d'une humeur plus positive serait tout simplement de sourire. Une étude réalisée en 2011 à la Michigan State University a démontré que les travailleurs qui souriaient plus parce qu'ils entretenaient des pensées positives étaient de meilleure humeur et étaient plus ouverts. Toutefois, le sourire forcé engendre, quant à lui, des humeurs plus négatives et l'introversion. Mais attention, ne prêtons pas trop de pouvoir au sourire, des chercheurs en psychologie ont remis en question en septembre 2016 certains effets qu'on lui prêtait jusqu'alors. Soyez reconnaissants. Il a été démontré scientifiquement que cultiver la reconnaissance permet d'accroître le bonheur, et vous pouvez parfaitement bien choisir d'être plus reconnaissants. Les gens reconnaissants ont une plus grande propension à apprécier les petits bonheurs de la vie qui sont définis comme les plaisirs de la vie qui sont à la portée de tous», selon un rapport publié dans le Journal of Social Behavior and Personality. Cherchez le bonheur, trouvez le bonheur... et le succès. Selon les conventions reçues, c'est la recherche du succès qui engendrerait le bonheur, mais les recherches sur le sujet ont plutôt démontré que c'est le contraire qui est vrai. La recherche du bonheur permet non seulement d'atteindre le bonheur, mais le succès également, selon Shawn Achor, auteur du livre The Happiness Advantagema. Achor a passé 12 années à étudier le bonheur à l'université Harvard. Il a découvert qu'une attitude positive permettrait d'augmenter le bien-être global et les performances des travailleurs à plusieurs chapitres, tant en ce qui a trait à la productivité qu'à la créativité et l'implication. Les gens qui cultivent une mentalité positive sont mieux équipés pour faire face aux défis, expliquait Shawn Achor dans le Harvard Business Review, en 2012. C'est ce que j'appelle l'avantage du bonheur, et toutes les décisions professionnelles bénéficient d'un état d'esprit positif.» Permettez-vous d'être heureux. Bronnie Ware est infirmière dans une unité de soins palliatifs. Elle a passé des années à accompagner des personnes âgées au cours de leurs derniers moments de vie, et elle a remarqué qu'il y avait un trait commun dans presque toutes ces personnes elles regrettaient presque toutes de ne pas s'être accordé la permission d'être heureuses. Madame Ware, qui a écrit le livre The Top Five Regrets Of The Dying, écrivait récemment dans un billet pour le Huffington Post Faites preuve de compassion Vous voulez accroître la capacité de votre cerveau à être heureux? Méditez sur la compassion. Des scintigraphies cérébrales pratiquées sur le moine bouddhiste français Matthieu Ricard que lorsqu'il méditait sur l'amour de son prochain et la compassion, son cerveau produisait des ondes gamma qui n'avaient jamais été observées auparavant». Ricard aurait la capacité pour le bonheur la plus développée jamais observée, et ce, grâce à la plasticité synaptique. La méditation, c'est n'est pas une simple sieste sous un manguier. Elle change complètement votre cerveau et, conséquemment, change complètement qui vous êtes», a un jour déclaré Ricard au New York Daily News. À voir également sur Le HuffPost
Le sujet Dépend-il de nous d’être heureux ? Le corrigé Ce sujet invitait à s’interroger sur les conditions de notre bonheur et sur la possibilité d’être heureux. Il est vrai que le bonheur dépend de facteurs extérieurs face auxquels nous sommes souvent impuissants, mais justement, cette impuissance est-elle totale ? N’a-t-on pas des moyens de faire » notre bonheur ? Et ces moyens sont-ils des limites à leur tour ? Notions Bonheur, Liberté, Désir Auteurs en référence Platon et le désir Freud et lo’bstacle au bonheur le bonheur = principe du plaisir Pascal Roussseau Kant Etc. Le plan proposé I. Le bonheur des conditions objectives extérieures à réunir II. L’obstacle au bonheur, c’est plutôt nous ! III. Le bonheur est-ce vraiment un état à rechercher ? I. Le bonheur des conditions objectives et extérieures à réunir 1. Le bonheur, c’est-ce le fait de voir ses désirs et attentes satisfaits. Donc il faut que le monde s’accorde avec nos attentes. Cet accord dépend de conditions objectives extérieures d’où l’idée de l’IBM de Pierre Leroy permettant de calculer le taux de bonheur mondial. d’une part de chance, d’où l’étymologie, étudiée en principe au cours de l’année bon » – heur ». de notre nature d’un côté, tout homme aspire au bonheur Freud et de l’autre, notre nature est un des trois obstacles au bonheur corps voué à la déchéance, à la dissolution. 2. Le bonheur se réduit souvent à une situation être riche, être en bonne santé. Cela dépend là encore davantage de facteurs extérieurs et matériels. 3. Le bonheur dépend bien souvent de celui des autres, qui sont en même temps un des obstacles à notre bonheur. L’homme est un être social désir de reconnaissance, moral, un être de relation qui désire le bonheur de ses proches. Et ce bonheur des autres nous échappe. On ne peut faire le bonheur des autres, car cela présupposerait la connaissance de ses désirs, de ses aspirations et leur réalisation. II. L’obstacle au bonheur, c’est plutôt nous ! Si le macrocosme ne dépend pas de nous, le bonheur repose sur un accord extérieur et l’intérieur dépend de nous. 1. On croit que les obstacles au bonheur sont extérieurs, mais ils sont plutôt intérieurs conscience malheureuse désirs ne pouvant pas être comblés savoir douloureux de ce que nous sommes et de ce que sont les choses 2. Si notre action sur le monde extérieur peut être limitée, d’où une certaine impuissance, il peut y avoir une puissance sur soi, c’est ce qu’enseignent les sagesses stoïciennes ou épicuriennes travailler à maîtriser ce qui dépend de notre désir et de nos représentations la mort et le hasard accorder nos désirs avec le monde principe de Descartes changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde » et avec la nature. se contenter de ce qui est et accepter ce qui nous anime stoïcien se tourner vers des activités qui ne dépendent que de nous vie contemplative, cf. Aristote. 3. La connaissance de soi permet de mieux savoir ce que sont nos désirs, et donc, de ne pas se perdre dans des désirs mimétiques, sources de souffrance. de prendre conscience de l’altérité de l’autre et d’accepter que son bonheur ne dépende pas que de vous. 4. Il faut jurer d’être heureux si le pessimisme est d’humeur, l’optimisme est de volonté » Alain. III. Le bonheur est-ce vraiment un état à rechercher ? Non, c’est l’état d’être heureux est un état qui ne peut durer et donc être. 1. Or on peut penser que cet état n’est pas accessible si on entend par là totale satisfaction, renouvellement du désir, difficulté d’être sage. 2. Le bonheur n’est pas dans un état mais plutôt dans la recherche de cet état. La chasse plutôt que la prise, Pascal. Et si l’état de bonheur pouvait être là , peut-être en découlerait-il un ennui mortel. 3. Tout ne dépendant pas de nous, on devrait plutôt se donner d’autres buts qui, eux, dépendent de nous la vertu Kant se rendre digne d’être heureux la joie Spinoza accessible
Quelques citations sur le bonheur pour introduire cette notion. La citation peut notamment être utilisée pour faire une accroche, je vous renvoie à cet article sur la méthode de l’accroche. Par ailleurs, vous pouvez citer des auteurs dans votre devoir, mais cela doit rester mesuré. Une citation ne remplace pas un argument et il faut toujours expliquer une citation. Le bonheur est un idéal, non de la raison, mais de l’imagination » Kant, Fondements de la métaphysique des mœurs. Selon Kant, il faut distinguer deux facultés intellectuelles, la raison et l’imagination. La raison est la faculté d’enchainer des propositions de manières logique, elle fait des raisonnements. Au contraire, l’imagination va créer des images à partir de ce que nous avons déjà senti, mais de manière imprécise et vague. Dire que le bonheur est une idée de l’imagination signifie donc que nous n’en avons pas une idée claire mais plutôt fantasmée et qu’il va donc être difficile pour nous d’atteindre ce bonheur. Cela serait beaucoup plus simple si le bonheur était une idée de la raison car nous aurions alors une méthode logique pour atteindre le bonheur. Carpe Diem » Horace 65-8 av JC, Odes Cueille le jour » recommande le poète latin Horace à la jeune Leuconoé. Ce vers, qui fait du jour un fruit à croquer est devenu célèbre. Pourtant on le comprend souvent mal. Horace est un admirateur d’Epicure et loin d’encourager l’hédonisme c’est-à -dire la recherche perpétuelle de petits plaisirs, il nous encourage ici à éviter les désirs susceptibles de nous rendre inquiets et malheureux. Le véritable bonheur implique de savourer l’instant présent certes mais dans le cadre d’une discipline de vie exigeante qui suit la prudence et la modération. La vie oscille, comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l’ennui ». Schopenhauer, Le Monde comme Volonté et comme Représentation, Livre IV, §56-57 Selon Schopenhauer, le bonheur est impossible à atteindre réellement à cause du désir. En effet, quand nous désirons nous souffrons de ne pas avoir encore ce que nous voulons et quand nous avons ce que nous désirons, nous sommes finalement très rapidement habitué et nous sombrons donc dans l’ennui. Une citation sur l’impossibilité du bonheur dans les citations sur le bonheur. Nous ne vivons jamais, mais espérons de vivre ; et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais ». Pascal 1623–1662, Pensées Une des citations sur le bonheur parmi les plus connues. Selon Pascal, les hommes ne sont pas heureux quand ils laissent leurs pensées se focaliser sur le passé ou le futur. Il remarque que nous avons tendance à ne jamais vivre dans le moment présent, mais à être toujours dans la nostalgie ou le regret du passé qui ne peut pas revenir ou dans l’inquiétude ou l’espoir pour le futur mais alors nous n’y sommes pas encore. Or quand nous ne faisons qu’espérer être heureux dans le futur, nous oublions complètement d’être d’abord heureux au présent et c’est le seul temps où nous pouvons effectivement l’être. Nul bonheur, nulle sérénité, nulle espérance, nulle fierté, nulle jouissance de l’instant présent ne pourrait exister sans la faculté d’oubli » Nietzsche, Seconde considération inactuelle. Selon Nietzsche, il est important pour espérer être heureux de ne pas vivre constamment dans le passé. Il considère que si nous ne n’oublions rien, nous serions alourdi par le poids des souvenirs et des regrets. Il est donc nécessaire selon lui d’oublier afin de pouvoir vraiment être libre et heureux dans le moment présent. Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, ce sont les jugements qu’ils portent sur les choses ». Epictète, Manuel, V Epictète est un stoïcien et en bon stoïcien, il développe une philosophie qui a pour but de nous aider à être indépendant des circonstances et événements qui ont lieu dans notre vie. Selon lui, ce qui nous affecte et peut nous faire perdre le contrôle, ce ne sont pas réellement les événements tragiques de notre vie mais la manière dont nous jugeons ces événements. Si nous disons c’est une catastrophe, je ne m’en remettrai jamais », ça n’est pas du tout la même chose que si nous considérons que cet événement est dans le cours des choses et j’irai mieux bientôt ». Il n’y a qu’une route vers le bonheur, c’est de renoncer aux choses qui ne dépendent pas de notre volonté. » Épictète 50–125, Entretiens Epictète, stoïcien, enseigne comment ne pas être atteint par les événements. Une bonne manière d’y arriver consiste d’abord à ne pas essayer de contrôler ce qui ne dépend pas de nous, il faut ainsi renoncer à contrôler notre corps qui vieillira nécessairement ou encore notre réputation qui dépend des autres. En revanche, nos pensées et nos désirs, eux, dépendent de nous et nous pouvons apprendre à les contrôler. C’est un grand bien à notre avis que de se suffire à soi-même, non qu’il faille toujours vivre de peu, mais afin que si l’abondance nous manque, nous sachions nous contenter du peu que nous aurons. » Epicure, Lettre à Ménécée Pour Epicure, le désir peut être considéré comme un manque de quelque chose que l’on a pas encore, mais que l’on souhaite obtenir. Alors, le désir apparaît d’abord comme un manque, une douleur et si l’on désire quelque chose de difficile à obtenir cela sera plus douloureux encore car nous ne sommes pas sûrs de l’atteindre ou cela va prendre du temps. C’est pourquoi, pour Epicure, le bonheur c’est l’absence de troubles dans l’âme. Si nous sommes perpétuellement inquiets car nous voulons absolument des biens de luxe et n’y arrivons pas alors nous ne sommes pas heureux. Atteindre le bonheur c’est donc d’abord limiter ses désirs pour ne garder que les désirs les plus simples à satisfaire. La santé du corps, la tranquillité de l’âme sont la perfection de la vie heureuse. » Epicure, Lettre à Ménécée Epicure, dans la Lettre à Ménécée, donne plusieurs recommandations pour atteindre le bonheur. A ses yeux, le bonheur c’est le plaisir, mais il faut ici faire attention aux contresens, car par plaisir Epicure entend la suppression de la douleur. Il ne s’agit donc pas de dire qu’il faut multiplier les plaisirs et que cela rendra heureux comme peut le faire un hédoniste. Au contraire, pour Epicure, on est heureux quand on ne souffre pas ! Il le dit en ces termes La santé du corps, la tranquillité de l’âme sont la perfection de la vie heureuse ». La question est donc de déterminer comment ne pas souffrir ni dans son corps ni dans son âme. Si vous avez aimé, n'hésitez pas à partager !
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