LessymptÎmes de cette pathologie apparaissent généralement chez les jeunes adultes ùgés de 25 à 35 ans. La sclérose en plaques constitue le premier facteur responsable de handicap sévÚre non traumatique pour cette population. De ce fait, la SEP paralyse les nombreux projets des jeunes. Elle ruine leur vie familiale, professionnelle et
dĂ©clencherdes problĂšmes de vue. provoquer une incontinence urinaire ou une constipation. provoquer une fatigue intense. favoriser les tremblements, les spasmes et les contractures musculaires, voire des crises de convulsion. entraĂźner des problĂšmes de lâaudition, de la vue, de la parole. dĂ©velopper des troubles sexuels.
Faironavril 26th, 2021 at 15:06 none Comment author #840029 on Emmanuel Teyssier a la sclĂ©rose en plaques / Ludivine couvre Caroline pour le vol â Ici tout commence 29 avril 2021 (Ă©pisode 129) by Le rdv de l'actualitĂ© TV et
Jen attends trente et me décide à frapper. La secrétaire me demande si la radio m'a appelé. J'ai du mal comprendre, je remonte. Je demande à la radio si on m'a appelé. On me dit que non, qu'ils ont envoyé directement les résultats. Je redescends et transfÚre l'information. La secrétaire me dit qu'ils n'ont rien reçu et que je dois
SIPA Ils sont 38% des français à considérer, à tort, que l'on peut guérir de la sclérose en plaques (SEP). Alors que sera célébrée le 30 mai, la journée mondiale contre la SEP, une étude de la Fondation Arsep conduite par l'institut Kantar-Health, montre mercredi, que les lacunes au niveau des connaissances de la population demeurent.
MatttKonture a enfin pu mettre un nom sur le mal qui le brĂ»le, la sclĂ©rose en plaques mais cette reconnaissance relative soulĂšve en mĂȘme temps la mĂ©connaissance de la maladie et des traitements adaptĂ©s. MalgrĂ© le diagnostic cruel tombĂ© en 2005, Mattt se souvient des cinq annĂ©es heureuses prĂ©cĂ©dentes : la garde partagĂ©e de sa fille, les rencontres fĂ©minines, les concerts
Atteintdâune sclĂ©rose en plaques, le rĂ©alisateur tĂ©moigne des difficultĂ©s Ă vivre en sociĂ©tĂ© avec un handicap. Comme 100 000 personnes en
26KP. Il existe diffĂ©rents types de sclĂ©rose en plaques, ils sont tous graves. Leur diagnostic et leur traitement est complexe car chaque professionnel doit adapter le programme thĂ©rapeutique de façon individuelle. La sclĂ©rose en plaques est une maladie grave avec une issue fatale. Malheureusement, il existe diffĂ©rents types de sclĂ©rose en plaques, et il nâest pas toujours facile de les identifier pour les diffĂ©rencier les uns des sâagit dâune pathologie chronique qui nâa pas de guĂ©rison. Par consĂ©quent, recevoir son diagnostic est une nouvelle prĂ©occupante qui dĂ©fait toutes les attentes chez les patients et leurs sa complexitĂ©, nous devons Ă©galement ajouter que la clinique a cataloguĂ© diffĂ©rentes formes de maladie, qui sont toutes graves. Si lâĂ©quipe professionnelle traitante nâest pas en mesure de trouver le type de maladie en question chez chaque patient, le dĂ©but du traitement appropriĂ© est tant que pathologie neurologie, elle est une cause trĂšs frĂ©quente de handicap puisquâelle tend Ă apparaĂźtre chez les jeunes adultes, gĂ©nĂ©ralement de moins de 40 ans. Ce sont des patients qui doivent abandonner leurs Ă©tudes et leur travail dans la plupart des ailleurs, tous les types de cette maladie sont auto-immuns. Autrement dit, le corps lui-mĂȘme attaque ses propres composants. Dans ce cas, il fabrique des anticorps qui dĂ©truisent la myĂ©line, une substance qui recouvre les nerfs. GrĂące Ă la myĂ©line, la transmission des impulsions nerveuses est possible. Sa destruction endommage la connectivitĂ© de la sclĂ©rose en plaquesPresque tous les types de sclĂ©rose en plaques partagent les mĂȘmes symptĂŽmes. Ce qui varie gĂ©nĂ©ralement, câest la forme de prĂ©sentation ainsi que le type dâĂ©volution dans le principaux signes de la maladie se manifestent dans lâappareil locomoteur. En effet, les patients Ă©prouvent une faiblesse dans les membres, ils ont du mal Ă marcher et perdent lâĂ©quilibre. Les bras deviennent Ă©galement plus faibles, et surviennent alors des chutes soudaines dâobjets, comme les tasses ou les part, les crampes sont aussi un symptĂŽme commun, accompagnĂ©es de douleur dans le muscle qui se contracte de maniĂšre involontaire. MĂȘme si la personne veut assouplir la zone contractĂ©e, elle nây parvient plus des crampes, les muscles affectĂ©s sont soumis Ă des tremblements et des spasmes. Il va sans dire que cela entrave considĂ©rablement les activitĂ©s de la vie quotidienne. Autrement dit, la maladie compromet la qualitĂ© de autre systĂšme touchĂ© est le systĂšme digestif. Les diffĂ©rents types de sclĂ©rose en plaques provoquent la constipation et la rĂ©tention dâurine. Cela a lieu parce que les nerfs qui devraient transmettre lâinformation du mouvement pĂ©ristaltique sont sans dâautres organes qui subissent une importante affectation sont les yeux. Certains patients dĂ©butent avec le symptĂŽme de la vision double, avant de souffrir de troubles ou de faiblesse dans les membres. En plus de la vision double, des mouvements rapides et incontrĂŽlĂ©s des globes oculaires peuvent se manifester.âLa sclĂ©rose en plaques dĂ©truit la myĂ©line des nerfs et diminue la transmission des informations entre les neurones.â Lisez Ă©galement A quel Ăąge peut apparaĂźtre la sclĂ©rose en plaques ?Types de sclĂ©rose en plaquesLes protocoles de diagnostic de la maladie ont identifiĂ© quatre type de sclĂ©rose en plaques SEP-RR il sâagit de la sclĂ©rose en plaques rĂ©currente-rĂ©mittente. Elle est nommĂ©e ainsi parce quâelle alterne entre des pĂ©riodes de poussĂ©es aiguĂ«s avec dâautres symptĂŽmes, puis dâautres phases de plusieurs mois sans signes de la pathologie. Lâapparition des poussĂ©es est souvent liĂ©e Ă un nouveau secteur neurologique touchĂ© par le manque de myĂ©line. Câest le type de sclĂ©rose en plaques le plus frĂ©quent des quatre. SEP-PS la sclĂ©rose en plaques progressive secondaire est celle qui commence comme une SEP-RR, mais Ă©volue vers une forme de symptĂŽmes permanents, sans pĂ©riodes de repos. SEP-PP câest la sclĂ©rose en plaques progressive primaire. Il nây a presque pas de pĂ©riodes sans symptĂŽmes et elle dĂ©bute de façon progressive depuis zĂ©ro, sans Ă©voluer Ă partir de la forme SEP-RR. Câest ce qui la diffĂ©rencie du type prĂ©cĂ©dent. SEP-RP il sâagit du type de sclĂ©rose en plaques le moins frĂ©quent et se nomme sclĂ©rose en plaques rĂ©mittente-progressive. Les poussĂ©es aiguĂ«s se chevauchent. âDans la majoritĂ© des cas, tous les types de sclĂ©rose en plaques entraĂźnent des handicaps chez les patients. Beaucoup dâentre eux ne pourront pas retourner Ă©tudier ou travailler.â DĂ©couvrez plus 7 astuces pour prĂ©venir les maladies neurodĂ©gĂ©nĂ©rativesDiagnostic et traitementLa CommunautĂ© Scientifique Internationale a convenu que les critĂšres de McDonald sont la norme pour diagnostiquer tous les types de sclĂ©rose en plaques. Ensuite, il faut attendre lâĂ©volution de la maladie pour savoir de quel type il sâ ailleurs, le traitement est similaire pour tous. Pour les poussĂ©es aiguĂ«s avec des signes dâĂ©volution de perte de la myĂ©line, des corticoĂŻdes sont administrĂ©s. Concernant les pĂ©riodes dâintervalle, des mĂ©dicaments modifiant lâĂ©volution sont gĂ©nĂ©ralement les mĂ©dicaments, la rééducation Ă travers diverses thĂ©rapies se concentre sur les habiletĂ©s qui se perdent petit Ă petit. Dans ce processus, des kinĂ©siologues, des orthophonistes et des ergothĂ©rapeutes sont diffĂ©rents types coĂŻncident en termes de gravitĂ©Bien quâelle prĂ©sente diffĂ©rents types, la maladie est toujours grave. Son Ă©volution est chronique et progressive, avec la perte des fonctions au fil du temps. Aucun moyen nâexiste actuellement pour la soigner, mĂȘme si des progrĂšs considĂ©rables ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s en matiĂšre de contrĂŽle pourrait vous intĂ©resser ...
lolostock via Getty Images 8 choses que ma sclĂ©rose en plaques a changĂ©es dans ma vie. lolostock via Getty Images L'autre jour en visionnant des photos souvenirs sur mon smartphone, quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai vu la photo de cette chambre d'hĂŽpital avec une Valentina encore toute petite dans sa poussette. The Husband mon conjoint, NDLR Ă©tait venue la chercher pour que le neurologue puisse me faire une ponction lombaire, dernier examen nĂ©cessaire pour confirmer les suspicions qu'il avait. Cela faisait donc dĂ©jĂ trois ans que le diagnostic de ma maladie Ă©tait tombĂ©. Le temps passe dĂ©finitivement trop vite. Trois ans qu'un rosier plein d'Ă©pines avait dĂ©cidĂ© de s'installer en moi. Et maintenant alors, oĂč j'en suis aprĂšs ces trois annĂ©es passĂ©es? Je suis plus Ă l'Ă©coute que jamais de mon corps et je sais dire merde au monde mĂ©dical si c'est nĂ©cessaire Avant que la maladie ne se dĂ©clare, dĂšs que j'avais quelque chose, le nez qui coule, un mal de gorge, mal au ventre et j'en passe, j'avais tendance Ă aller bien trop facilement chez le mĂ©decin pour avoir des mĂ©dicaments. Je ne me croyais pas capable de comprendre ce qui m'arrivait et de me soigner de maniĂšre naturelle et intelligente ce qui est souvent bien plus facile que ce que l'on peut croire!. Du coup, mes placards Ă©taient encombrĂ©s de mĂ©dicaments Ă peine utilisĂ©s parce que je ne finissais jamais les traitements ou ou bien pĂ©rimĂ©s car je n'osais pas les jeter de peur de manquer bien bien bien.... Maintenant, je suis enrhumĂ©e, je bois des litres de thĂ©. Des brĂ»lures d'estomac? Un peu de bicarbonate de soude mĂ©langĂ© Ă de l'eau et hop, cul sec! Si je suis fatiguĂ©e, je n'abuse plus de ma santĂ© en forçant plus que nĂ©cessaire. La derniĂšre fois que je l'ai fait, j'ai failli perdre la vue du cĂŽtĂ© droit. Qu'est-ce que cela peut faire si le mĂ©nage n'est pas fait de façon impeccable hein? Le nettoyage des vitres attendra demain. On peut bien manger une pizza congelĂ©e, j'ai cuisinĂ© hier et la veille aussi. En trois ans, j'ai fait deux grosses poussĂ©es et quelques autres un peu plus douces car je les sentais arriver, je pouvais donc les contrĂŽler la vue qui se brouille, le dessous de la paupiĂšre qui gratte, le pouce et l'index qui s'engourdissent au point de ne plus pouvoir ouvrir un pot de confiture toute seule, des soubresauts au niveau des jambes en pleine nuit. Je n'ai pas repris le traitement que j'avais commencĂ© aprĂšs l'annonce du diagnostic et finalement arrĂȘtĂ© depuis la grossesse de mon troisiĂšme enfant En Ă©tant Ă l'Ă©coute de mon corps, j'estime que cela n'est pas nĂ©cessaire pour le moment. C'est lĂ que le bĂąt blesse pour mon neurologue et la conseillĂšre qui est censĂ©e m'aider et ĂȘtre Ă l'Ă©coute de mes besoins. Il est inadmissible que je ne veuille pas le reprendre, je mets ma vie en danger, je suis inconsciente et vu que je ne suis pas mĂ©decin, je ne sais pas ce qui est le mieux pour moi. Mais si mon con, je sais trĂšs bien ce qui convient le mieux Ă mon corps pour me sentir en forme et je sais trĂšs bien que tu aimerais que je m'inflige ce traitement qui me rend encore plus malade pour remplir un peu plus ton portefeuille. C'est pour ça que je t'ai dit non, que je t'ai dit merde mĂȘme quand tu es devenu trop insistant. Et puis j'ai dit merde aussi Ă cette conseillĂšre qui m'appelait rĂ©guliĂšrement pour me faire parler de ce mal-ĂȘtre qui devait m'habiter Ă cause de la maladie. Non, je vais bien et je ne suis pas au bord du suicide, loin de lĂ . AprĂšs avoir pensĂ© pendant des annĂ©es que le corps mĂ©dical avait la science infuse, j'ai dĂ©cidĂ© de prendre ma santĂ© en main et elle me dit merci pour le moment en tout cas, je n'ai, moi-mĂȘme, pas rĂ©ponse Ă tout. J'ai pris mon traitement pendant environ six mois et il m'a laissĂ© des sĂ©quelles, surtout du cĂŽtĂ© hormonal. Ma peau est devenue sĂšche, terriblement sĂšche et malgrĂ© toutes les crĂšmes que j'ai pu acheter pour l'hydrater, elle craque et saigne, surtout au niveau des mains. Mes mains sont tellement sĂšches que the Husband me dit souvent que je lui fais un peeling dĂšs que je le touche et cela ne doit pas ĂȘtre agrĂ©able pour mes enfants de recevoir mes caresses pour les rĂ©veiller si mes mains sont aussi dures et piquantes qu'un bout de bois. Et puis quand mes rĂšgles sont lĂ , je ne contrĂŽle plus rien, on dirait une femme hystĂ©rique. Je passe du rire aux larmes en un quart de seconde, je m'Ă©nerve pour un rien, j'ai envie de tout casser, je veux aller me rĂ©fugier sous ma couette pour hiberner et surtout, j'ai trĂšs trĂšs mal au ventre au point de me tordre de douleur et de hurler. Avant le traitement, je n'ai jamais senti de telles choses quand j'avais mes rĂšgles. Quand j'ai parlĂ© de ces symptĂŽmes Ă mon neurologue et ma conseillĂšre, vous imaginez bien leur rĂ©ponse "mais madame, voyons, ce n'est que dans votre tĂȘte! Vous irez mieux si vous prenez le traitement et le reste, c'est parce que votre corps change, vous vieillissez!". J'en ai pleurĂ© de rage pendant des semaines. Non, ce n'est pas dans ma tĂȘte, je suis encore jeune quand mĂȘme, je vais avoir 33 ans l'annĂ©e prochaine et je vis cette situation au quotidien. J'aimerais que quelqu'un reconnaisse un jour que ce traitement m'a fait plus de mal que de bien et surtout, recevoir des excuses pour m'avoir laissĂ©e dans cet Ă©tat. Certains jours, je me sentais et je me sens toujours comme un rat de laboratoire quand je constatais l'Ă©tat de mes mains. J'aime enfin mon corps tel qu'il est malgrĂ© la sĂ©cheresse de ma peau J'ai perdu du poids, non pas Ă cause de la maladie, mais Ă cause d'une nouvelle alimentation. Aux alentours du mois d'avril, j'ai commencĂ© Ă changer ma façon de manger. Rien ne me faisait envie, les enfants Ă©taient difficiles Ă satisfaire et j'avais beau essayer de faire de nouveaux plats, ils ne voulaient rien goĂ»ter. Tout ça m'a donnĂ© envie de dĂ©serter la cuisine. Pendant quelques semaines mes repas se rĂ©sumaient Ă des lĂ©gumes cuits ou de grandes assiettes de cruditĂ©s, du thĂ© et de l'eau. Je prenais tout de mĂȘme un copieux petit-dĂ©jeuner qui me faisait tenir une bonne partie de la journĂ©e un grand cafĂ© au lait avec des viennoiseries, du pain noir ou blanc selon mes envies avec du beurre et parfois mĂȘme une part de gĂąteau que j'avais fait la veille. Non non, je ne suis pas devenue anorexique, ne vous inquiĂ©tez pas! J'ai senti comme un besoin de renouveau dans mon assiette. Parce que j'avais perdu du poids, j'ai dĂ» m'acheter de nouveaux sous-vĂȘtements. La derniĂšre fois que j'avais achetĂ© de la jolie lingerie, c'Ă©tait avant ma premiĂšre grossesse, soit plus de cinq ans! J'ai Ă©tĂ© plus qu'heureuse de voir qu'avec des vĂȘtements Ă ma taille, je n'Ă©tais pas si vilaine Ă regarder et j'ai finalement commencĂ© Ă aimer mon corps malgrĂ© les dĂ©fauts que je lui trouvais les mois auparavant. Ils sont toujours lĂ et ils ne me gĂȘnent plus ou beaucoup moins. Ces changements alimentaires ont portĂ© leurs fruits sur du long terme car maintenant je mange trĂšs peu de produits laitiers et je supporte peu les produits trop sucrĂ©s ou simplement sucrĂ©s. AprĂšs mon tatouage l'autre jour, je suis allĂ©e chez starbucks me servir un white mocha frappuccino, je n'y Ă©tais pas allĂ©e depuis l'hiver dernier. J'adorais cette boisson auparavant. Cette fois-ci, j'ai eu des hauts-le-coeur et je n'ai pas pu le finir. Comme quoi, ce point renvoie au tout premier que j'ai Ă©voquĂ© dans cet article je suis Ă l'Ă©coute de mon corps et de mes besoins et je me sens bien mieux. J'ai fait du changement dans ma garde-robe et je me suis fait couper les cheveux Pendant longtemps, j'ai eu un style passe-partout, tee-shirt, jeans et baskets, cheveux mi-longs sans vraie coupe. Et puis j'en ai eu marre d'ĂȘtre invisible. J'ai commencĂ© Ă inclure des piĂšces plus colorĂ©es dans mon dressing, de plus en plus de fleurs, de pantalons prĂšs du corps et surtout, des jupes et des robes. Je vis toujours en baskets mais bon, avec trois enfants, c'est plus pratique! Et puis ma no coupe, il fallait que ça change aussi, ça n'allait pas avec ce que je portais. Je suis allĂ©e chez la coiffeuse de mon quartier plutĂŽt que le salon ultra hype avec de la musique bien trop forte et j'en suis sortie ravie. La coiffeuse avait totalement compris ce que je voulais un carrĂ© un peu dĂ©gradĂ© avec la typique mĂšche sur le cĂŽtĂ© que j'avais quand j'Ă©tais plus jeune. J'ai mĂȘme demandĂ© Ă ce qu'elle me coupe les cheveux encore un peu plus courts, je voulais voir la diffĂ©rence, je voulais un renouveau capillairement parlant. Cette nouvelle coupe m'a donnĂ© un regain d'Ă©nergie, je me sentais comme la maman que je voulais ĂȘtre depuis toujours lĂ pour ses enfants, pleine de vie et jolie aussi. Je me suis fait tatouer Vous n'ĂȘtes sĂ»rement pas passĂ©s Ă cĂŽtĂ© de l'information si vous me suivez sur les rĂ©seaux sociaux ou si vous avez lu mon dernier article. Il y a des moments dans la vie qui ont besoin d'ĂȘtre inscrits pour toujours et j'ai choisi de le faire grĂące Ă deux tatouages. C'est bĂȘte Ă dire mais depuis que je les ai, je me sens enfin complĂšte. Je vous invite Ă lire ici mon article qui leur est consacrĂ©. J'ai repris la conduite En novembre, cela fera un an que je suis retournĂ©e sur les routes derriĂšre un volant. Si vous m'aviez dit ça avant que ma maladie ne se manifeste ou bien encore un an aprĂšs le diagnostic, je vous aurais ri au nez. Quoi? Moi? Conduire Ă nouveau? C'est impossible voyons, j'ai la phobie de la conduite! Mais the Husband a su me convaincre, il a aussi trouvĂ© le modĂšle de voiture parfait pour que je puisse me sentir en sĂ©curitĂ© afin de bouger avec mes enfants sans stresser ou presque. J'ai encore certaines apprĂ©hensions pour aller sur la quatre-voies mais je compte bien essayer trĂšs vite d'y remĂ©dier pour me dĂ©placer enfin sans contraintes. Chaque chose en son temps! Je ne peux plus vivre sans plantes chez moi Tout a commencĂ© avec une orchidĂ©e soldĂ©e dans un coin d'un magasin, pour essayer, comme ça, si elle voulait se refaire une santĂ© Ă la maison. Et puis de fil en aiguille, je suis passĂ©e d'une orchidĂ©e mal-en-point Ă plus de trente plantes Ă la maison. Avoir une jungle urbaine chez moi, c'est ce dont j'ai besoin pour me relaxer, me ressourcer et m'apaiser. Je suis Ă©normĂ©ment fiĂšre de mes enfants et de mon mari mais quand j'invite du monde Ă la maison, je ne peux pas m'empĂȘcher de prĂ©senter mes plantes Ă nos invitĂ©s. Certaines personnes diront que je suis folle mais je ne peux pas m'en empĂȘcher. J'avais jusqu'au dĂ©but de l'Ă©tĂ© quatre medinillas magnificas Ă la maison mais elles ont eu des problĂšmes de santĂ©, les feuilles ont commencĂ© Ă tomber puis les racines ont pourri, sans explication aucune. J'ai pleurĂ© quand je me suis rĂ©solue Ă les mettre Ă la poubelle et j'ai eu le coeur lourd pendant des jours en regardant leurs pots vides. Je ne supporte plus la chaleur Je vous avais dĂ©jĂ dit il y a deux ans dans cet article que je n'aimais pas l'Ă©tĂ©. Cela s'est accentuĂ© avec ma sclĂ©rose en plaques. Cette maladie et la chaleur ne sont pas vraiment compatibles. "La chaleur n'a pas d'influence sur l'Ă©volution de la sclĂ©rose en plaques. En d'autres termes, elle ne provoque pas de nouvelles poussĂ©es ni d'aggravation de l'Ă©volution de la maladie. Par contre, elle augmente la fatigue des patients. Les symptĂŽmes liĂ©s aux troubles de l'Ă©quilibre, aux troubles du systĂšme locomoteur les mouvements, aux troubles de la vue, etc. peuvent temporairement s'aggraver. Ce phĂ©nomĂšne est transitoire dĂšs que le corps s'est rafraĂźchi, les symptĂŽmes rĂ©gressent et tout rentre dans l'ordre en quelques heures" source. Au dĂ©but, je ne comprenais pas pourquoi j'Ă©tais grognon et si fatiguĂ©e cet Ă©tĂ© alors que j'Ă©tais enfin en paix avec mon corps, je n'avais pas honte de le montrer je voulais le montrer mĂȘme et je voulais profiter du beau temps pour exhiber ma nouvelle garde-robe. J'avais le plus grand mal Ă me lever le matin et je prĂ©fĂ©rais glander dans mon canapĂ© plutĂŽt que de ranger, cuisiner ou mĂȘme regarder la tĂ©lĂ©vision. Heureusement, j'arrivais quand mĂȘme Ă positiver et cela me motivait pour aller de l'avant mais je n'ai jamais Ă©tĂ© autant cernĂ©e de ma vie! Je ne veux plus d'enfants Notre famille est complĂšte avec trois enfants. The Husband se verrait bien avec un petit dernier dans quelques annĂ©es, mais moi, pas du tout. Ma sclĂ©rose en plaques s'est dĂ©clarĂ©e aprĂšs ma deuxiĂšme grossesse. J'ai eu une poussĂ©e dix mois aprĂšs mon accouchement et j'en ai vĂ©cu une deuxiĂšme Ă la date "anniversaire" aprĂšs mon troisiĂšme accouchement. Entre-temps, c'Ă©tait plus de la fatigue qu'autre chose, des mini poussĂ©es qui partaient comme elles Ă©taient venues en me reposant. Je sais gĂ©rer ma vie au quotidien sans problĂšme, je sais comment rĂ©agir quand me suis fatiguĂ©e mais qu'arriverait-il si je tombais de nouveau enceinte? Si j'accouchais et qu'une nouvelle poussĂ©e "anniversaire" pointait son nez, plus violente que les deux premiĂšres? Je ne peux pas me permettre de vivre ça alors que nous avons enfin trouvĂ© un Ă©quilibre de vie de famille. Si j'avais une poussĂ©e plus forte que les autres, je pourrais rester avec des sĂ©quelles Ă vie et cela serait une catastrophe pour nous. Je ne veux pas que mes enfants connaissent une maman diminuĂ©e Ă cause d'une maladie. Oui je sais, la grossesse et l'allaitement "protĂšgent" le corps des femmes contre de nouvelles poussĂ©es mais aprĂšs? Si c'Ă©tait la poussĂ©e de trop? Vous pouvez retrouver tous mes articles parlant ou Ă©voquant ma sclĂ©rose en plaques ici. Ă voir Ă©galement sur Le HuffPost
Hero Images via Getty Images Sans ma sclĂ©rose en plaques, je serais passĂ©e Ă cĂŽtĂ© de ma vie. Hero Images via Getty Images Je sais que j'ai une sclĂ©rose en plaques depuis septembre 2015. Cette maladie m'a changĂ©, c'est un fait. On ne peut pas rester la mĂȘme personne quand on dĂ©couvre du jour au lendemain qu'on a une maladie auto-immune. Au dĂ©but, j'ai eu du mal Ă l'accepter. Je me voyais dĂ©jĂ paralysĂ©e, dans une chaise roulante, le visage figĂ© dans un rictus de douleur Ă cause d'une poussĂ©e de trop. Et puis, il y a eu le dĂ©but du traitement. Des injections de plegridy toutes les deux semaines avec des effets secondaires plus que dĂ©sagrĂ©ables. Finalement, la phase d'acceptation est arrivĂ©e. Quel soulagement! J'arrivais enfin Ă vivre sans y penser tous les jours. Ma troisiĂšme grossesse m'a beaucoup aidĂ©, je dois dire. J'ai dĂ» arrĂȘter le traitement qui me rappelait toutes les deux semaines que j'Ă©tais une personne diffĂ©rente, une personne malade, voire handicapĂ©e pour certaines personnes. A ce jour, j'allaite encore mon fils de onze mois, je n'ai donc repris aucun traitement. J'ai tout de mĂȘme fait une poussĂ©e "anniversaire" en septembre dernier. J'ai reconnu tout de suite les symptĂŽmes, mĂȘme si c'Ă©tait l'oeil droit qui Ă©tait touchĂ© cette fois-ci. Comme quoi, la sclĂ©rose en plaques n'est pas prĂ©visible, chaque poussĂ©e peut ĂȘtre diffĂ©rente. Je pense qu'il est utile que vous le sachiez. J'ai une conseillĂšre attitrĂ©e qui m'appelle de temps en temps pour savoir comment je me sens. Au dĂ©but, je pensais que c'Ă©tait mon "amie", qu'elle Ă©tait lĂ pour m'aider Ă Ă©pancher mes Ă©tats d'Ăąme Ă propos de la maladie. Et puis la derniĂšre fois que je l'ai eue au tĂ©lĂ©phone, trois mois aprĂšs mon accouchement, une petite lumiĂšre s'est allumĂ©e dans ma tĂȘte cette conseillĂšre Ă©tait lĂ pour me forcer Ă reprendre le traitement et donc donner plus d'argent au laboratoire pour lequel elle travaillait. Elle m'a dit d'un ton mielleux "madame, avez-vous pensĂ© Ă sevrer votre fils? Il existe de trĂšs bons laits de croissance et cela vous permettrait de reprendre votre traitement dans la foulĂ©e. Trois mois d'allaitement, c'est bien assez pour un bĂ©bĂ©, vous avez besoin de notre traitement pour aller mieux". Hein, quoi, comment? Tu as dit quoi lĂ ? De un, je vais trĂšs bien, merci d'avoir oubliĂ© de me le demander cette fois-ci. De deux, je compte allaiter mon fils minimum un an sauf s'il se dĂ©sintĂ©resse de lui-mĂȘme du sein. De trois, ton traitement lĂ , il me rend plus malade qu'autre chose. Tu te souviens de ce que je t'avais racontĂ© la derniĂšre fois? Genre idĂ©es noires, grosse fatigue provoquant des cernes que je ne pouvais plus dissimuler, des boutons dignes d'un ado en pleine pubertĂ© et des cheveux bipolaires me faisant ressembler Ă un cadavre. Sa rĂ©ponse a Ă©tĂ© la suivante "ah, vous ne voulez donc pas reprendre le traitement pour des raisons esthĂ©tiques?". Je... Mais... As-tu Ă©coutĂ© ce que je viens de te dire? De te redire mĂȘme? Je lui ai finalement dit que je ne souhaitais pas reprendre le traitement, point. Je ne veux pas m'injecter quelque chose qui me rend malade quand je me sens bien. Si je sens qu'une poussĂ©e arrive, je me reposerai, je prendrai soin de moi. Si les symptĂŽmes ne disparaissent pas aprĂšs trois jours, je prendrai un rendez-vous chez mon neurologue pour avoir des perfusions de cortisone pendant les trois jours suivants c'est chouette en plus, ça fait planer! Haha, je rigole hein, i-ro-nie les gens, ne montez pas tout de suite sur vos grands chevaux!. Si aprĂšs trois jours, ça ne passe pas, on fait une autre cure et si ça ne passe toujours pas, on verra ce que me propose mon neurologue. A l'heure oĂč j'Ă©cris cet article, j'ai les mains tellement sĂšches que la peau craque et elles saignent. Merci le plegridy qui a donnĂ© le droit Ă ma peau de faire ce qu'elle veut. Non, cela ne vient pas de la vague de froid car je sors avec des gants, je les hydrate plus de quatre fois par jour et je dors mĂȘme avec des gants en tissu imprĂ©gnĂ©s de crĂšme pour essayer de ne plus avoir des mains qui ressemblent Ă une rĂąpe Ă fromage. Avec l'acceptation de la maladie, j'ai commencĂ© Ă avoir une nouvelle philosophie de la vie. La sclĂ©rose en plaques est une maladie que l'on ne peut pas guĂ©rir pour le moment et surtout, c'est une maladie imprĂ©visible. Alors, au lieu de passer le reste de ma vie qu'elle soit longue ou Ă©courtĂ©e Ă rĂąler ou Ă dĂ©primer pour des choses insignifiantes ou qui peuvent ĂȘtre arrangĂ©es en y mettant du mien, je n'ai qu'une vie et je compte bien en profiter yolo ou no more regrets, comme vous voulez! J'essaie au maximum de profiter de chaque instant, qu'il soit positif ou non. Si une embĂ»che arrive sur mon chemin, j'essaie de trouver au plus vite une solution et je me rĂ©jouis ensuite d'ĂȘtre arrivĂ©e Ă passer au dessus par mes propres moyens, ou en demandant de l'aide. Non, je n'ai plus peur de demander de l'aide maintenant. Ce n'est pas un signe de faiblesse, je vois ça comme une force. Aller vers l'autre pour lui dire "j'ai besoin de toi, aide-moi" est une forme de courage dont on devrait pouvoir ĂȘtre fier. A chaque fois que je demande de l'aide, j'en ressors grandie. Je note le plus possible dans un carnet, dans mon tĂ©lĂ©phone, sur une note adhĂ©sive les bonheurs, petits ou grands, qui sont venus saupoudrer de paillettes mes journĂ©es. Je trouve que c'est important de se rendre compte qu'un petit rien peut ensoleiller une journĂ©e qui avait mal commencĂ© un sourire de mon bĂ©bĂ© quand je vais le chercher dans son lit, un dessin de mon aĂźnĂ© qui reprĂ©sente toute la famille, un cĂąlin surprise de ma cadette, ma commande amazon qui arrive avec un jour d'avance, une de mes orchidĂ©es qui refleurit, un arc-en-ciel qui apparaĂźt aprĂšs la pluie, un mail d'une copine... La liste est longue. J'ai mĂȘme dĂ©diĂ©e une sĂ©rie d'articles ici sur le blog dans lesquels je relate ces petits bonheurs qui rendent la vie meilleure. Je remplis notre maison de plantes et de fleurs. Je crois que j'ai la main verte, mĂȘme si je suis encore dĂ©butante en la matiĂšre. Cela a commencĂ© aprĂšs avoir achetĂ© une orchidĂ©e "soldĂ©e" parce qu'elle n'avait plus de fleurs et ses feuilles Ă©taient dans un piteux Ă©tat. J'ai dĂ©cidĂ© de la ramener Ă la maison pour lui donner une seconde chance. Elle a commencĂ© Ă me faire de nouvelles feuilles et puis un jour, elle m'a fait une nouvelle tige et elle a fleuri Ă nouveau. En lui donnant les soins adĂ©quats, elle Ă©tait de nouveau en pleine forme. Sa "guĂ©rison", je l'ai vĂ©cu comme une reprĂ©sentation de ma "guĂ©rison". J'ai essayĂ© de prendre soin d'elle et elle s'est sentie mieux. J'essaie donc de prendre soin de moi autant que je le peux pour aller mieux. Je suis Ă©merveillĂ©e devant une pilea qui fait de nouvelles feuilles sous celles qui sont dĂ©jĂ prĂ©sentes. Je suis Ă©merveillĂ©e par la couleur si profonde de la derniĂšre orchidĂ©e qui est arrivĂ©e Ă la maison. je suis Ă©merveillĂ©e par les feuilles majestueuses de mes monsteras. Je suis Ă©merveillĂ©e devant la beautĂ© de ma medinilla magnifica. En arrosant mes plantes, je leur parle. Je leur dis qu'elles sont belles, je les fĂ©licite de la force qu'elles ont et je leur promet que le soleil sera bientĂŽt de retour. Je ne suis pas folle vous savez! J'ai sincĂšrement l'impression que cela leur fait autant de bien que moi. The Husband mon conjoint, NDLR me disait l'autre jour que notre maison ressemblait Ă une jungle. Et bien, qu'est-ce que je l'aime ma jungle! Maintenant, je ne dis plus oui Ă tout. Avant, je disais oui Ă tout le monde, mĂȘme si ce qu'on me demandait me faisait sortir de ma zone de confort ou bien me faisait stresser pour un rien. Avec ma sclĂ©rose en plaques, j'Ă©vite le plus possible de me trouver en situation de stress car Ă la longue, cela pourrait me provoquer une poussĂ©e. Avec trois enfants en bas Ăąge, j'ai dĂ©jĂ assez de stress Ă la maison vous ne croyez pas? J'ose dire non et si la personne en face de moi insiste, ça sera "m*rde, j'ai dit non". Il y a peu, je suis tombĂ©e sur une publication Facebook qui disait "quand vous voyez quelque chose de beau chez quelqu'un, dites-lui. Cela vous prend une seconde et cela lui restera toute sa vie". C'est exactement ce que j'essaie de faire au quotidien, que ce soit avec mes enfants, the Husband, une maman au jardin d'enfants, une personne que je ne connais que sur les rĂ©seaux sociaux, une amie irl... Cela ne coĂ»te rien, ça fait Ă©normĂ©ment de bien de le dire et de voir la rĂ©action de la personne Ă qui je viens de le dire. Cela peut vous sembler bizarre mais cela m'apporte un apaisement de l'Ăąme pendant une fraction de seconde. Je me sens en paix avec moi-mĂȘme et ceux qui m'entourent. Je n'hĂ©site pas non plus Ă sourire Ă de parfaits inconnus dans la rue si nos regards se croisent. Cela les perturbe au dĂ©but mais ils me retournent ensuite ce sourire. Et hop, un petit bonheur Ă rajouter Ă ma liste! Le monde est devenu si austĂšre, individualiste, Ă©goĂŻste que de simples petits moments de flottements comme ceux-ci sont tellement agrĂ©ables Ă vivre! Je ne suis pas qu'amour et paix, non, genre namaste, peace et compagnie. Si on me cherche, on me trouve. Je ne souhaite le mal Ă personne, mais je ne resterai pas muette si vous me cherchez. J'ai dĂ©cidĂ© de dĂ©passer mes craintes, mes peurs et mes phobies bien que cela ne soit pas tous les jours facile. Comme je viens de vous l'Ă©crire, je ne dis plus oui Ă tout pour faire plaisir Ă tout le monde de peur de me faire rejeter. Les personnes auxquelles j'ai dit non ne sont pas contentes et ne comprennent pas mon refus? Et bien au revoir. Je ne veux plus m'entourer de personnes nĂ©gatives ou qui n'essaient pas de me comprendre. Mon allemand n'est pas encore correct bien que cela fasse presque dix ans que je vis en Allemagne? Tant pis, j'engage quand mĂȘme la conversation, je ne me retiens plus de demander oĂč trouver tel article en magasin, j'envoie des mails en allemand... On ne me comprend pas? J'essaie une autre tournure de phrase. On ne me comprend pas? Tant pis, ce n'est pas grave. Peut-ĂȘtre que mon allemand n'est pas encore comprĂ©hensible par tout le monde mais je suis quadrilingue et ce n'est pas donnĂ© Ă tout le monde, j'ai donc de quoi ĂȘtre fiĂšre de moi. Je n'ai jamais aimĂ© conduire. Pour mon bien-ĂȘtre et celui de ma famille, je me suis remise derriĂšre un volant et c'est assez chouette en fait! J'ai la phobie des araignĂ©es depuis les annĂ©es que j'ai passĂ©es au Chili. L'autre jour, il y en avait une Ă©norme dans l'Ă©vier de la cuisine. J'ai pris mon courage Ă deux mains et je l'ai littĂ©ralement explosĂ©e avec une chaussure oui, mon Ă©vier est trĂšs grand! en sortant tous les gros mots qui me passaient par la tĂȘte. Avant, je serais restĂ©e paralysĂ©e devant, en sueur et j'aurais commencĂ© Ă pleurer. Pour terminer cet article non, je ne suis pas triste d'ĂȘtre malade. Non, je ne pense pas à ça tous les jours planquĂ©e sous une couette Ă pleurer toutes les larmes de mon corps. Je me serais bien passĂ©e de la maladie, c'est sĂ»r, mais d'une certaine façon, ma sclĂ©rose en plaques m'a aidĂ© Ă ouvrir les yeux et profiter de la vie. Je suis assez fiĂšre de la personne que je suis devenue depuis que le diagnostic a Ă©tĂ© posĂ©. A chaque problĂšme sa solution. AprĂšs la pluie le beau temps. La vie peut ĂȘtre belle, trĂšs belle mĂȘme, si on sait la regarder d'un oeil positif. Sans la maladie, je serais passĂ©e Ă cĂŽtĂ© de ma vie. Ă voir Ă©galement sur Le HuffPost
Ă lâoccasion de la JournĂ©e Mondiale de la SclĂ©rose en plaques, Le Figaro a rencontrĂ© le Pr Catherine Lubeztki, chef du dĂ©partement de neurologie de la PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre. Câest une pathologie encore trĂšs mystĂ©rieuse. La sclĂ©rose en plaques ou SEP est une maladie auto-immune dysfonctionnement du systĂšme immunitaire qui touche plus de 100 000 personnes en France. Elle se dĂ©clare gĂ©nĂ©ralement au dĂ©but de lâĂąge adulte. TrĂšs handicapante, elle nâest en revanche pas mortelle. Quels sont les principaux symptĂŽmes de la maladie? Peut-on en guĂ©rir? Quels ont Ă©tĂ© les progrĂšs rĂ©alisĂ©s dans la prise en charge de cette pathologie? Le Pr Catherine Lubetzki est chef du dĂ©partement de neurologie de la PitiĂ© SalpĂȘtriĂšre et chercheuse Ă lâInstitut du Cerveau et de la Moelle Ă©piniĂšre ICM. Elle a rĂ©pondu, le 14 mai dernier, aux questions des internautes en direct sur la page du Figaro Live et la page Facebook du Figaro. â Quâest-ce que la SEP? Câest une maladie qui touche le systĂšme nerveux central câest-Ă -dire le cerveau et la moelle Ă©piniĂšre. Chacun de nos neurones est constituĂ© dâun corps cellulaire NDLR, la tĂȘte du neurone» et dâaxones branches du neurone», qui vĂ©hiculent lâinformation. Pour accĂ©lĂ©rer la transmission de cette information et pour assurer la protection du neurone, chaque axone est entourĂ© dâune gaine, la myĂ©line. Lâinflammation due Ă la SEP entraĂźne une dĂ©gradation de cette membrane protectrice. Le message a donc du mal Ă passer et lâaxone, privĂ© de sa protection, se met Ă souffrir de façon irrĂ©versible, jusquâĂ la mort du neurone. Il y a donc trois composantes dans cette maladie lâinflammation, la destruction de la gaine de myĂ©line et la dĂ©gĂ©nĂ©rescence du neurone.â Trois-quart des malades sont des femmes. Pourquoi sont-elles les plus touchĂ©es par cette maladie? Pour le moment, nous ne lâexpliquons pas trĂšs bien. Cependant, nous savons que les maladies auto-immunes, dont la SEP fait partie, sont plus frĂ©quentes chez la femme. Comme sâil y avait une susceptibilitĂ© particuliĂšre du systĂšme immunitaire fĂ©minin. Lors de la grossesse, en revanche, le risque dâavoir des poussĂ©es diminue significativement.â Quels sont les symptĂŽmes de la SEP? La sclĂ©rose en plaques, comme son nom lâindique, est une maladie responsable de la formation de plaques dans le systĂšme nerveux central, dues Ă la destruction de la myĂ©line visible par IRM. Les symptĂŽmes dĂ©pendent de la localisation des plaques dans le systĂšme nerveux central troubles des fonctions sensitives, motrices ou encore visuelles. Les troubles des fonctions sensitives, qui sont souvent inaugurales de la maladie, sont frĂ©quents cela peut ĂȘtre un engourdissement, des fourmillements dans un membre, la sensation dâeau qui coule sur la peau ou la sensation dâavoir une toile dâaraignĂ©e sur le visage. Alors attention de ne pas sâalarmer dĂšs le moindre symptĂŽme faisant penser Ă une SEP. Si ces manifestations sensitives ne durent que quelques minutes ou si elles sont trĂšs localisĂ©es, il nây a pas de raisons de sâinquiĂ©ter. En revanche, si ces symptĂŽmes demeurent pendant quelques jours voire quelques semaines, il faut consulter un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste, qui pourra, sâil a un doute, envoyer le patient consulter un neurologue.â Quel est le rĂŽle du neurologue? Plaques visibles dans le cerveau de deux patients atteints de SEP. Institut du Cerveau et de la Moelle Ă©piniĂšre Lorsquâil accueille un nouveau patient, le mĂ©decin neurologue mĂšne dâabord un interrogatoire, suivi dâun examen clinique. En effet, la SEP se caractĂ©rise par des manifestations diffĂ©rentes qui apparaissent et disparaissent on parle alors de poussĂ©es. Si le patient se prĂ©sente au mĂ©decin avec un engourdissement au bras en expliquant quâil a dĂ©jĂ eu des symptĂŽmes visuels, cela peut faire penser Ă la SEP. Si le doute persiste, le neurologue propose au patient de rĂ©aliser une IRM pour confirmer le diagnostic. Cet examen permet de visualiser des plaques dissĂ©minĂ©es que ce soit dans le cerveau ou dans la moelle Ă©piniĂšre.â Quels sont les facteurs de risques de la maladie? Tout dâabord, il ne sâagit pas dâune maladie hĂ©rĂ©ditaire. Autrement dit, il nây a pas de gĂšne dĂ©fini qui provoque la maladie. Cependant, au sein dâune famille, plusieurs personnes peuvent ĂȘtre atteintes par la SEP. Et cela nâest pas seulement dĂ» au hasard. On considĂšre donc quâil y a une susceptibilité» familiale, portĂ©e par de trĂšs nombreux gĂšnes. Concernant les facteurs environnementaux, nous en avons mis en Ă©vidence quelques-uns, qui ont probablement un poids trĂšs faible sur le dĂ©clenchement de la maladie. Ainsi, lâensoleillement pourrait jouer un rĂŽle protecteur, peut ĂȘtre par le biais de la vitamine D. Ă lâinverse, la contraction dâun virus, celui dâEpstein-Barr, rendrait, Ă lâinverse, plus susceptible de provoquer la maladie chez les enfants. LâobĂ©sitĂ© et le tabagisme semblent Ă©galement ĂȘtre des facteurs de risque.â Peut-on guĂ©rir de la SEP? Et quels sont les traitements dâavenir pour cette maladie? Ă lâheure actuelle, aucun traitement ne permet de guĂ©rir de la SEP. Mais des progrĂšs incroyables ont eu lieu ces dix derniĂšres annĂ©es avec lâapparition de mĂ©dicaments qui permettent dâoffrir une meilleure qualitĂ© de vie aux patients. Il existe dĂ©sormais plus dâune quinzaine de traitements anti-inflammatoires qui combattent lâinflammation du systĂšme nerveux pour rĂ©duire la frĂ©quence des poussĂ©es de la premiĂšre phase de la maladie. Mais aprĂšs un certain nombre dâannĂ©es dâĂ©volution de la maladie, la plupart des patients entrent dans une deuxiĂšme phase dite secondairement progressive. Les poussĂ©es laissent alors la place Ă un handicap persistant. Et dans cette phase, les traitements sont encore insuffisants. Cependant, il y a de lâespoir depuis deux ans, deux molĂ©cules ont montrĂ© un rĂ©sultat positif partiel. Ăa ouvre une nouvelle voie pour lâavenir.
VĂ©rifiĂ© le 17/06/2022 par PasseportSantĂ© Les symptĂŽmes de la sclĂ©rose en plaques dĂ©pendent de la localisation des plaques. Ils sont trĂšs variables dâune personne Ă lâautre, ainsi que dâune poussĂ©e Ă lâ en plaques quels sont les symptĂŽmes ?Voici les principaux symptĂŽmes de la sclĂ©rose en plaques qui peuvent apparaĂźtre en quelques heures ou en quelques jours des troubles de la vue vision double, baisse de vision habituellement dâun Ćil Ă la fois. Ces troubles sont causĂ©s par une nĂ©vrite optique, c'est-Ă -dire une atteinte du nerf optique. Ils constituent le premier symptĂŽme dans environ 25% des cas ;des sensations anormales ou troubles sensitifs des douleurs brĂšves, des fourmillements ou lâimpression de dĂ©charges Ă©lectriques ;un engourdissement ou une faiblesse dans un ou plusieurs membres pouvant gĂȘner la marche ;une fatigue anormale par son intensitĂ© ;des tremblements et une difficultĂ© Ă contrĂŽler ses mouvements ;des pertes d'Ă©quilibre ;des spasmes ou des contractures musculaires, ou spasticitĂ©, parfois symptĂŽmes suivants, dont on parle moins souvent, peuvent Ă©galement survenir, surtout lorsque la maladie Ă©volue des difficultĂ©s dâĂ©locution ;une incontinence urinaire ;des troubles urinaires envies pressantes, difficultĂ©s Ă vider sa vessie, infections urinaires, etc. ;une constipation ;des troubles sexuels ;une paralysie partielle ou totale de n'importe quelle partie du corps ;des troubles de la mĂ©moire, de lâhumeur, en phase dĂ©pressive, ou de la concentration ;PrĂ©senter un ou plusieurs de ces symptĂŽmes ne suffit pas Ă poser le diagnostic de sclĂ©rose en plaques car ils sont communs avec d'autres maladies neurologiques ou autres. C'est pourquoi il faut toujours certains cas, une Ă©lĂ©vation de la tempĂ©rature corporelle, en raison d'une fiĂšvre, d'un bain chaud ou d'un effort physique, peut entraĂźner une rĂ©activation des symptĂŽmes neurologiques anciens, le plus souvent des troubles de la vision, mais pas phĂ©nomĂšne transitoire est connu sous le terme phĂ©nomĂšne dâUhthoff ». Il ne sâagit pas dâune vraie poussĂ©e puisque les symptĂŽmes disparaissent lorsque la tempĂ©rature corporelle redescend. Il s'agit plutĂŽt d'un blocage transitoire de l'influx nerveux en raison de la chaleur. Toutes les personnes qui ont une sclĂ©rose en plaques ne sont pas sujettes Ă ce phĂ©nomĂšne. Journaliste scientifique16 juin 2022, Ă 10h4392% Des lecteurs ont trouvĂ© cet article utile Et vous ?Cet article vous-a-t-il Ă©tĂ© utile ?Ă lire aussi
le mal a dit sclerose en plaque