DansBarreau de Montréal c. Lavertu, 2017 QCCQ 2781, le Barreau du Québec poursuit pour exercice illégal de la profession le défendeur, qui s’annonce sur LinkedIn comme avocat membre du Barreau du Québec alors qu’il ne l’est pas, en violation des articles 132, 133c) et 136a) de la Loi sur le Barreau et à l’article 188 du Code des professions. Warningtrading, notre avis sur broker defense ou l’exercice illégal de la profession d’avocat; Nicolas Gaiardo veut juste gagner de l’argent sur votre malheur; Comment ne pas tout perdre quand on investit dans le bitcoin; Les options binaires : cette arnaque qui coûte trop cher aux Français; Commentaires récents. Rendez-vous sur Si l’infraction d’exercice illégal de la profession d’avocat se rencontre en matière judiciaire, en matière juridique, on parle alors d’exercice illégal de la consultation juridique et de la rédaction d’actes sous seing privé, faits pénalement réprimés d’une amende de 4 500 euros et, en cas de récidive, d’une amende de 9 000 euros et d’un emprisonnement de six mois Exerciceillégal de la profession d’avocat par un agent - Sanction pénale et licenciement disciplinaire Rédigé par ID CiTé le 22/06/2020. Ajouter aux favoris. L'article 36 du décret du 15 février 1988, pris pour l'application de l'article 136 de la loi du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale et relatif aux Dessites de la Toile proposant la récupération de points «clé en main» sont poursuivis par des avocats spécialisés. Pour exercice illégal de cette profession et concurrence déloyale. Lorraineexercice illégal de la profession d’avocat Nancy : fausse robe noire mais vrai escroc Placé en garde à vue lundi, il sera poursuivi et jugé le 26 septembre. Jai travaillé durant 6 ans en cabinet d'avocats et j'aimerais me lancer en tant que DPO indépendant, mais je m'interroge sur le statut que je devrais avoir et je me demande quand même si le fait d'être DPO n'est pas considéré comme de l'exercice illégal de la profession d'avocat. sJfpdm. Certaines professions, telles que les avocats, médecins ou encore experts comptables, voient leur exercice subordonné à la possession d'un diplôme ou à une autre condition formelle de qualification, sous peine de sanctions pénales. Société Karim Achoui mis en examen pour "exercice illégal de la profession d'avocat" © AFP/Archives/LIONEL BONAVENTURE L'ancien avocat Karim Achoui a été mis en examen vendredi pour "exercice illégal de la profession d'avocat", a-t-on appris de source judiciaire. "Présenté à un juge d'instruction vendredi Karim Achoui a été mis en examen pour exercice illégal de la profession d'avocat et abus de confiance", a déclaré cette source. Il a été par ailleurs placé sous le statut plus favorable de témoin assisté pour des faits d'escroquerie et un magistrat a ordonné un contrôle judiciaire, a précisé la source judiciaire. Visé par une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris, Karim Achoui avait été placé en garde à vue mercredi matin. Connu pour avoir défendu des figures du grand banditisme, Karim Achoui a vu son nom apparaître dans plusieurs affaires, dont l'évasion en 2003 d'Antonio Ferrara. Soupçonné dans ce dossier de complicité d'évasion, il a été condamné en première instance à sept ans de prison. Il a été acquitté en 2010 en appel. Radié définitivement en 2012 du barreau de Paris, notamment pour "manquements déontologiques", il avait prêté serment à Alger début 2015. En janvier 2016, il avait été autorisé à défendre à Paris le chanteur Jean-Luc Lahaye dans son procès l'opposant à l'artiste Julie Pietri. L'ancien avocat préside la Ligue de défense judiciaire des musulmans qu'il a lancée en 2013 pour "lutter contre les discriminations islamophobes". 22/09/2017 185015 - Paris AFP - © 2017 AFP Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement Karim Achoui mis en examen pour "exercice illégal de la profession d'avocat" Exercice illégal de la profession d`avocat deux Publié sur Dalloz Actualité Exercice illégal de la profession d’avocat deux prévenus à la barre le 13 juin 2014 AVOCAT Déontologie La 30e chambre correctionnelle de Paris examinait, hier, les dossiers de deux prévenus poursuivis pour l’exercice illégal de la profession d’avocat. Le premier prévenu s’est avancé – avec une certaine assurance – à la barre et a décliné son identité. Le président, Yves Madre, a rappelé la plainte d’une femme, rencontrée à la Bourse du travail lors de permanences gratuites. L’homme y est en effet salarié, quelques heures par semaine. Il conseille l’employée, qui vient d’être licenciée alors qu’elle était en arrêt maladie. Selon elle, il lui propose de prendre en charge son dossier, dans le cadre de ses activités annexes ». Il est par ailleurs dirigeant d’une société de conseil, qui exploite un site internet. L’employée licenciée, qu’il contacte hors de la permanence, accepte de lui donner son dossier, moyennant une rémunération forfaitaire d’un peu plus de 1 000 €. Le consultant » écrit alors à l’avocat de l’employeur une lettre – truffée de fautes d’orthographe selon la victime – pour lui proposer une transaction. Ce dernier refuse de dialoguer avec lui et signale les faits à l’Ordre, qui s’est constitué partie civile. Relatant son parcours, le prévenu met en avant son expérience. Il est délégué syndical et a été conseiller prud’homal. Il nie se servir de ses fonctions à la Bourse du travail pour amener les gens à faire appel à ses activités de consultant. Je dirige les gens vers des avocats, ils retrouvent ma société sur les pages jaunes ». Le président, et l’avocat de l’Ordre des avocats de Paris, Zoé Royaux se sont interrogés sur la confusion du prévenu entre ses différentes fonctions. Vous jouez sur votre triple casquette de salarié, de délégué syndical et de consultant », a observé le président. Il revendique plusieurs casquettes qui lui permettent d’être toujours au bon endroit au bon moment, souligne l’avocate de l’Ordre, mais en l’espèce, il n’agissait ni comme délégué syndical, ni comme délégué de la Bourse du travail ». Le ministère public, représenté par Bernadette Martin-Lécuyer, a rappelé que le parquet était très sensible à ce type d’affaires, pas pour protéger le fonds de commerce des avocats, mais pour protéger les justiciables », et a requis une amende ferme de 3 000 €. En défense, l’avocate, Natalia Sklenarikova, soulignant qu’il avait remboursé la quasi-totalité de ce que lui avait versé la victime sauf 210 € que la personne réclamait, a plaidé l’exception au monopole de la postulation et de la représentation en faveur des représentants syndicaux. Si l’on interdit aux délégués syndicaux de représenter, il faut également l’interdire aux conjoints, aux concubins, et aux autres », a-t-elle estimé. Le prévenu, pour ses dernier mots, a souligné que l’affaire de la lettre à l’avocat avait été le coup d’une fois et qu’on ne l’y reprendrait plus. J’ai bien compris la leçon » a-t-il affirmé. La société de conseil n’existe plus et le prévenu est en train de constituer une société qui, entre autres activités, donnera des cours de RH dans des écoles privées ». Quand le président me demande d’avancer, j’avance » La seconde prévenue n’a pas la même assurance. Présidente d’une association de victimes, elle évoque les personnes qu’elle a accompagnées » aux audiences ou pour d’autres démarches. C’est une avocate qui, la voyant intervenir lors d’audiences du tribunal de police, du tribunal d’instance ou de la 19e chambre correctionnelle, notamment pour demander des renvois au nom des victimes d’infraction qu’elle accompagnait, a alerté l’Ordre. Elle est tellement connue dans ces juridictions que plus personne ne lui demande de pouvoir », a écrit l’avocate. Cette dernière n’a finalement pas déposé contre elle et les deux dépositions qui figurent dans le dossier, émanant de victimes qu’elle a accompagnées » ne permettent pas de savoir ce qui a effectivement été Dalloz actualité © Éditions Dalloz 2017 Publié sur Dalloz Actualité effectué. Les recherches faites auprès des greffes n’ont rien donné. Très clairement, la prévenue a expliqué son rôle elle est aux côtés des victimes, parfois à l’audience, dans la salle. Et quand l’avocat de la victime, la plupart du temps désigné à l’aide juridictionnelle, ne se présente pas, c’est elle que la victime désigne au président comme connaissant le dossier. Quand le président me demande d’avancer pour expliquer, je m’avance, c’est humain. Je n’ai jamais plaidé, c’est bien trop difficile ». Indiquant être choquée et peinée » de comparaître, elle a rappelé qu’elle agissait toujours à titre bénévole, émue par le manque de considération de la justice et des avocats envers les victimes. Elles ont besoin de quelqu’un, l’avocat ne suffit pas » a martelé la prévenue. L’Ordre parisien a plaidé que si la cause est certes noble sur le papier, l’activité de la prévenue n’entre pas dans le cadre de la loi de 1971. Sa plaidoirie a été brutalement interrompue par le départ précipité de l’avocat de la prévenue, parti dans une chambre voisine sous le regard médusé de sa cliente. Pendant ces quelques minutes d’absence, le tribunal a ironisé en disant que cela confortait les propos de la prévenue sur la carence des avocats. L’Ordre ne s’est pas constitué partie civile pour lui pourrir la vie », a terminé Zoé Royaux, une fois son confrère revenu, disant que la prévenue fréquentait assidument le bureau pénal, à l’Ordre, dans le but de démarcher les victimes d’infraction, ce qu’elle a nié. Déposer des statuts ne suffit pas pour pouvoir représenter les victimes », a renchéri le représentant du ministère public qui a requis 1 000 € d’amende avec sursis. Délibéré le 4 septembre prochain. par Anne Portmann Dalloz actualité © Éditions Dalloz 2017 J’ai jamais imaginé une seconde que ce placement était fait pour recouvrer une dette », témoigne l’une des victimes. Au fil des ans, l’avocat clermontois s’est peu à peu empêtré dans des ennuis financiers. Son état d’endettement était considérable. » Et les dettes de s’accumuler. En 2012, il propose à l’un de ses clients dont il est très proche un placement financier immobilier juteux » pour la rénovation de l’Hôtel-Dieu, censé lui rapporter 10% par an. Le client lui verse un chèque de près de €. Soit toutes ses économies. Une somme qui permet à l’avocat de rembourser une dette de € à Pôle emploi. L’avocat rembourse une partie de la somme mais le client finit par avoir des doutes quant à cet investissement » et porte plainte en 2016. Six mois avec sursis requis En juillet 2017, le conseil est suspendu de ses fonctions d’avocats il sera ensuite radié du barreau en février 2018. Mais le septuagénaire continue de prendre des rendez-vous avec des clients sans les informer de sa suspension et il encaisse leurs chèques en son nom propre. Ils lui ont fait confiance jusqu’au bout », souligne le président Charles Gouilhers. J’étais obligé de voir les clients pour leur demander des pièces ou des documents, par exemple, pour pouvoir préparer leur dossier », se défend le prévenu, âgé de 74 ans. On n’est pas dans l’exercice illégal de la profession d’avocat. Quand il a été suspendu, il avait encore son titre et donc encore sa qualité d’avocat » Maître Jean-Louis Deschamps avocat du prévenu Maître Maud Vian défend l’ordre des avocats dans ce dossier. Bâtonnier à l’époque des faits, elle avait alors saisi le procureur de la République. Les avocats sont soumis à des devoirs et des règles qu’ils doivent appliquer avec dignité et honnêteté. Lors d’une suspension des fonctions, il s’agit de crédibiliser l’institution judiciaire. Ces façons de faire ne sont pas dignes de cette profession. » Auparavant, le prévenu avait déjà été suspendu à plusieurs reprises et a déjà été condamné pour fraude fiscale. Des manœuvres de voyous » Les victimes sont défendues par Mes Nury, Borie et Gatignol. Notre profession doit être sans tache, il en va de l’image de cette profession, fustige Me Jean-Louis Borie. Le maître mot dans ce dossier, c’est la confiance. Il a fait usage d’un titre qu’il n’avait pas le droit d’utiliser. Ce sont des manœuvres de voyous », constate Emmanuelle Cano au parquet, qui requiert six mois de prison avec sursis. Richard Lefebvre sera fixé sur son sort le 10 septembre prochain. Julien Moreau Se présentant et agissant de façon répétée en qualité d'avocat sans pourtant l'être, Murat Damas s'est fait rappeler à l'ordre. La sentence est tombée hier il devra passer trois mois derrière les barreaux. Le 19 juillet, le juge Richard Mongeau avait déclaré M. Damas coupable d'outrage au tribunal, pour avoir contrevenu délibérément à une injonction provisoire de la Cour supérieure. L'injonction lui interdisait entre autres de se prétendre avocat ou d'exercer une activité professionnelle réservée aux membres en règle du Barreau du Québec. Le tribunal avait émis le 19 juillet une injonction permanente de même nature. En rendant sa sentence, le juge a invoqué hier le non-respect par M. Damas des ordonnances de la Cour et ses onze condamnations antérieures pour exercice illégal de la profession d'avocat, dont la première remonte à 1995. Dix nouveaux chefs d'accusation avaient été déposés contre lui pour le même motif en janvier dernier. M. Damas doit par ailleurs toujours la somme de 10 730,95 $ en amendes impayées, ce que le juge a rappelé. Le Tribunal estime qu'une amende, une autre amende qui restera probablement impayée ou dont les ententes de paiement ne seront pas toutes respectées, n'aura pas l'effet dissuasif nécessaire à assurer dorénavant la protection du public et à susciter chez le contrevenant une prise de conscience des dangers qu'il fait subir à la collectivité, particulièrement à sa communauté», a mentionné le juge Mongeau. Les clients de M. Damas étaient principalement d'origine haïtienne. Le tribunal a ajouté que la peine devait correspondre au préjudice causé à la société et servir d'exemple. À la sortie de la salle d'audience, Me Magali Fournier, l'avocate du Barreau du Québec, le demandeur dans cette cause, s'est dite satisfaite de la sentence, malgré le fait qu'elle avait suggéré un emprisonnement de six mois. Les personnes qui envisageraient d'exercer illégalement la profession d'avocat vont maintenant y penser à deux fois. À ma connaissance, c'est la première fois qu'une personne est emprisonnée pour exercice illégal d'une profession au Québec», a-t-elle déclaré. Communautés culturelles plus touchées L'avocat de M. Damas, Me Richard A. Morand, a préféré ne pas faire de commentaires hier. Il avait plaidé pour une courte peine d'emprisonnement mais avec sursis, c'est-à-dire que M. Damas ne serait pas allé en prison, sauf dans le cas où il n'aurait pas respecté l'injonction et que le tribunal en aurait été informé. Il avait notamment fait valoir que son client avait accepté, depuis l'injonction permanente du 19 juillet, de ne plus se présenter comme avocat et de ne plus exercer illégalement cette profession. M. Damas prétend avoir obtenu un diplôme en droit et être avocat en Haïti. Il a fait une demande d'équivalence au Barreau du Québec, qui l'a rejetée, et il n'a pas reçu la formation nécessaire au Québec pour devenir avocat. Diane Perreault, qui s'occupe des cas d'exercice illégal de la profession d'avocat au Barreau du Québec, a affirmé hier avoir reçu une centaine de plaintes de cette nature cette année. Le nombre de plaintes a augmenté de façon importante ces dernières années», a-t-elle mentionné. Les communautés culturelles sont particulièrement touchées par ce phénomène, a-t-elle dit. Elle a fait valoir que le public pouvait porter plainte au syndic contre des avocats membres en règle du Barreau du Québec, mais qu'il n'avait pas de recours contre les personnes pratiquant illégalement la profession d'avocat, à moins de les poursuivre au civil. Sans compter que les clients des faux avocats peuvent souffrir de leur manque de compétence, a-t-elle ajouté. À voir en vidéo

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